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MARIA.
Et j’ai donc tout à craindre ?
ARTHUR.
Plus rien.
MARIA.
Ai-je compris ?
ARTHUR.
Je t’ai dit ne plus feindre.
Notre vie est remise entre les mains de Dieu....
Je venais, Maria, te donner mon adieu.
MARIA, déconcertée d’abord, puis avec force.
Que m’as-tu préparé pour que je te le rende ?
ARTHUR.
C’est à notre destin assez de notre offrande ;
Tu restes, Maria. L’un de nous reste aussi : —
A vous deux le bonheur qui vous attend ici !
(Apres une petite pause, à part et levant les yeux au ciel.)
Seigneur , auquel de nous vas-tu laisser la vie ?