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Laissons encore un peu s’agiter notre scène ;

Suivons l’événement que l’heure nous amène ;

Et quand elle aura fui, fasse le ciel, hélas !

Qu’Arthur épouvanté ne se repente pas !

Les bruits des derniers chants ont effrayé Marie.

Elle accourt, et, sans force : « Arthur, oh ! je t’en prie,

Si tu veux m’épargner de mourir, apprends-moi

Ce qui vient d’arriver, ce qui se passe en toi.

D’affreux pressentiments j’ai l’âme tourmentée ;

Je crains... j’ai peur... je tremble...



ARTHUR.

Oh ! sois moins agitée ;

Ce n’est rien.


MARIA.

Mais, Arthur, tu ne veux pourtant pas