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Un de nous va rester riche, heureux, sans partage,

Possédant à lui seul ce commun héritage ;

Un que nous aurons fait grand et puissant seigneur ;

Un qui nous bénira dans le fond de son coeur,

Et dira quelque jour dans ses heures prospères :

Je dois tout mon bonheur à l’amour de mes frères !


TOUS.

Oh ! frère, à ce mot-là nos coeurs ont tressailli !


ARTHUR.

Oui ; mais au lieu de sept, un seul aura vieilli....


TOUS.

Passant dans les plaisirs ses brillantes années.


ARTHUR.

Vous ne regrettez pas ces dernières journées ?...


TOUS.

Qui n’auront jamais eu de si beaux lendemains.