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Ils ont saisi leur coupe, et leur voix éclatante

Se mêle au bruit de l’or.que l’or a fait vibrer.

« C’est bien , frères ; c’est bien , et j’osais l’espérer.

Mais attendez un peu si vous voulez me croire ;

Ce vin est le dernier... il n’est pas temps de boire.

Je sais , vous que mes voeux ont toujours trouvés prêts,

Que vous iriez partout où je vous mènerais ;

Que, pour me soulager, vous sauriez , par le monde,

Du plus, lointain ruisseau prendre et m’apporter l’onde ;

Que vous sauriez souffrir.... mais si c’était plus fort

Ce qu’il faut aujourd’hui ?


TOUS

Quand ce serait la mort !


ARTHUR.

Elle-même !