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Ils sont là. Cent bravos mêlés aux voix des cors Sont du plaisir de tous le bruyant témoignage. Arthur est descendu. Chacun d’eux se dégage, Et vient tendre la main à ce frère adoré. « Le gibier sous nos coups tombait à notre gré, Dit l’un ; tu vois combien la chasse fut heureuse. Tu n’as donc pas souffert aujourd’hui ? moins rêveuse A donc été ton âme ?
ARTHUR.
Oui, mon Ciel est plus clair ;
Jadis il avait l’ombre, aujourd’hui c’est l’éclair. Une pensée a lui, frères. Jamais personne N’aurait pu l’enfanter dans mon sein qui bouillonne, Si ce n’est Dieu.... Mais, paix ! Dieu, pour être écouté, Demande plus de pompe et plus dé majesté. Qu’un festin se prépare et brillant et splendide ; Avec nous désormais l’opulence réside.... Plus de gêne !... des biens !... frères, vous m’entendez,