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ARTHUR.

Oh! maudit

Soit le jour où mon père, hélas ! vaincu par l’âge,

Nous laissa ce château pour unique héritage !

Mieux eût valu pour nous perdre tout et...

MARIA.

Mourir,

N’est-ce pas ? Ciel ! Arthur, vous savez peu souffrir !

ARTHUR.

Si je souffrais seul !

MARIA.

Ah ! vous aurez, par prudence,

Mis quelques étrangers dans votre confidence.

ARTHUR.

Maria , ce reproche est amer. Je croyais

Ton âme plus sensible aux maux que tu voyais .

Si parfois mon humeur a pu vous sembler dure,

Je ne méritais pas néanmoins cette injure,