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Et qui s’épanouit aux caresses d’un frère ?
Ce n’est point à l’amour qu’il peut devoir ses maux ;
Car il touche à cet âge où le coeur eh repos,
Las des émotions qui long-temps l’agitèrent,
Cherche un bonheur plus calme et que nuls vents n’altèrent,
Et de sa Maria, qu’il aime et qu’il attend,
Sa bouche a dit le nom du plus paisible accent.
A la haine non plus Arthur n’est point en proie -,
Dans ses frères il a toujours trouvé sa joie,
Toujours il les aima ; si loin d’eux son ennui
Le pousse maintenant ; s’il ne lui faut que lui,
C’est qu’Arthur s’abandonne à quelque mal étrange...
Prends garde, Arthur, prends garde ! il est un mauvais ange
Qui, pas à pas, suit l’homme, et souvent, en fureur,
Lui souffle des pensers qui dévorent le coeur :
Pensers qu’on croit d’abord un rêve, une chimère,
Faciles à chasser comme l’herbe légère
Que le pied dissémine aux deux bords du chemin,