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quincaillerie èz autres jours de fête ou de pélérinage sur la juridiction il lui est dû trois sols, et un sol pour un boulanger qui y expose du pain à vendre. »

La désignation des droits et émoluments du Magistrat de la ville de Luxembourg, suivant la déclaration des membres de ces corps, et que nous avons reproduite plus haut, énumère encore les deux cas suivants, dans lesquels des émoluments étaient dus au Justicier :

« Quiconque veut se servir des maréchaux jurés ou bien des jurés du métier des bouchers a besoin de la permission du justicier et il lui en doit payer quatre escalins ; — celui qui veut se servir des experts des autres métiers a pareillement besoin de la permission du justicier mais il ne lui en paie qu’un escalin. »

Pour donner une idée des avantages attachés aux seules fonctions d’échevins, nous dirons que les « gages, étrennes, chauffage et autres émoluments d’un échevin de la ville s’élèvent année commune à 444 florins.“ (Décl. du 27 mai 1775.) — Le 29 mars 1776 les gages de chaque échevin furent augmenté de 25 florins. — Enfin, conformément à une résolution du 18 décembre 1778 les héritiers d’un échevin décédé après la St. André avaient droit aux gages de toute l’année.


CHAP. III.

La Baumaîtrie.


Le Baumaître était l’ancien receveur communal. Il était exempt des aides et autres charges publiques et touchait un traitement annuel de 300 florins. (Résolution du 28 mai 1728.) Il était tenu de rendre compte de sa gestion tous les trois mois.

Jusqu’à 1781 son élection était bisannuelle : « le