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— Une péronnelle !… ah ! traître !.. un jurisconsulte
À venir !…

Pendant les répliques précédentes, Michaud Croupière a volé la bourse du mercier. — Celui-ci se prend à éternuer, cherche dans sa poche, et s’aperçoit du vol.
LE MERCIER, criant.

À venir !…Au voleur !…

On se lève en tumulte. — Forte d’orchestre.
PLUSIEURS VOIX.

À venir !… Au voleur !…Arrêtez !

MAILLEFER, à droite.

À venir !… Au voleur !… Arrêtez !Quel tumulte !

LES VOIX.

Au voleur !

MAILLEFER, mettant ses mains sur ses poches.

Au voleur !La place est bonne aux coups hasardeux.

LES VOIX.

Arrêtez ! au voleur !

GUILLEMIN TORTU, il paraît à gauche, criant.

Arrêtez ! au voleur !Au voleur !

À Michaud Croupière.

Arrêtez ! au voleur ! Au voleur !Part à deux ! —

Michaud Croupière lui montre la bourse. — Guillemin Tortu la lui arrache des mains, et disparaît dans la foule, poursuivi par Michaud Croupière.

Scène II

Les Mêmes, LE PEUPLE, puis TABARIN,
LES JOUEURS DE VIOLES ET DE REBECS,
qui viennent s’asseoir auprès du théâtre de Mondor,
du côté opposé à l’avant-scène.
MICHAUD CROUPIÈRE, poursuivant Guillemin Tortu.

Au voleur !…

LE PEUPLE.

Au voleur !…Arrêtez !

Le tumulte est à son comble.