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MONDOR.

Bravo !.. de la chaleur !..

NICAISE, avec mépris.

Bravo !.. de la chaleur !..… Naturelle !.. et sans style !..

MONDOR,

Bah ! nous le formerons ! — il peut nous être utile.

À Gauthier.

Vous êtes clerc d’ailleurs, et sans nul doute instruit ?

GAUTHIER.

J’ai depuis mon enfance, et non sans quelque fruit,
Sur les bancs de l’école usé maint haut-de-chausse.

MONDOR.

Sur les bancs de l’école ! Entends-tu, Fripesauce !
Toi qui dans les auteurs n’a jamais mis le bec !
Il l’a pris par l’oreille et lui donne une pichenette.

NICAISE.

Hum ! hum !

MONDOR.

Hum ! hum !Vous connaissez le latin ?

GAUTHIER.

Hum ! hum ! Vous connaissez le latin ?Et le grec !

MONDOR, se levant.

Le grec !

FRANCISQUINE, se levant aussi.

Le grec !Le grec !

NICAISE.

Le grec ! Le grecLe grec ? quel appoint !

MONDOR.

Le grec ! Le grec Le grec quel appointBeau langage !
« Ελληνιξεις, ῶ’τάν ?

NICAISE.

« Ελληνιξεις, ῶ’τάν ?’Ολιγον. »

MONDOR.

« Ελληνιξεις, ῶ’τάν ? ’Ολιγον. »Je l’engage.

FRANCISQUINE.

C’est dit !