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Scène II
FRANCISQUINE, MONDOR, NICAISE, puis TABARIN.
Mondor et Nicaise entrent par le fond ; enveloppés dans leurs manteaux, qu’ils quittent en entrant.
FRANCISQUINE[1].
Eh bien ?
NICAISE.
Je l’ai vu — poings liés et cravate de lin —
Horrible !… triste fleur dans sa tige frappée,
La justice royale en a fait…
MONDOR.
De Damoclès ! — Tant pis !… C’est une perte !
Mondor va s’asseoir à droite de la première table — Francisquine à gauche de la seconde.
NICAISE.
Aviez-vous vu jamais garçon plus réjoui ?
Plus rond ? plus franc ? plus fou ? malpeste !
Et quel compère !
MONDOR.
L’art en prendra le deuil !
NICAISE, allant s’asseoir sur la première marche de l’escalier qui monte au théâtre.
D’avoir expédié, pour un rien, à Satan,
Un gaillard qui jouait si bien les capitan !
MONDOR.
Par le fait, nous voici privés de matamore !
- ↑ Mondor, Nicaise, Francisquine