effectivement conclue, et à des conditions qui pouvaient rappeler les temps lointains où Rome était partout triomphante. Toute la Mésopotamie, jadis conquise par Septime Sévère, était restituée à l’Empire ; de plus, le roi de Perse cédait cinq provinces arméniennes de la haute vallée du Tigre, jadis conquises par Sapor Ier. Les sources ne s’accordent pas à les déterminer. L’Arménie jusqu’à Zinta, dans la Médie Atropatène, était reconnue à Tiridate ; l’Ibérie (l’actuelle Géorgie) devenait un État vassal non plus de la Perse, mais de Rome. L’Empire romain regagnait en Orient une frontière stratégiquement excellente pour la défense de la Syrie et de l’Asie Mineure, et des alliés précieux ; enfin, il concluait une paix, qui devait durer quarante ans.
Pendant ce temps, Dioclétien réussissait à rétablir solidement l’ordre à l’intérieur de l’Empire. L’anarchie chronique prenait fin, devant un gouverne-