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lentement, de gauche à droite, en promène la lame… Mais, ô miracle ! voilà qu’au même instant, la cabane s’illumine tout à coup d’une clarté mystérieuse. Une forme blanche et transparente

s’approche du vieillard, étendu sans vie sur le sol… L’apparition touche la blessure de sa main diaphane… Du ventre entr’ouvert, pleine de vie et souriante, la vieille Tora s’échappe, et la blessure se referme… Puis, le fantôme disparait et la lumière s’évanouit !…

Les deux vieillards, revenus à la vie, se regar-. dent… Au comble de la surprise, ils ne savent d’abord que penser et que se dire… Ils comprennent