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n’en avait jamais fait depuis qu’il était au monde. Quand il eut fini de manger, la déesse le conduisit voir les diverses parties de son palais.

Le pêcheur marchait de surprise en surprise, d’éblouissement en éblouissement. Mais ce qui le



frappa le plus, et mit le comble à son admiration, ce fut le jardin. Il y avait là quatre parterres immenses ; chacun représentait l’une des quatre saisons de l’année.

À l’est, c’était le parterre du printemps : d’innombrables pruniers et cerisiers en fleurs s’élevaient