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avions déjà appris, il est vrai, de la bouche de la rumeur publique, que « cela lui était parfaitement égal ». Très loyalement, il nous a fait, en termes d’une netteté absolue, une déclaration dans ce sens.

Dans le noble but, à la fois militaire et patriotique, de nous procurer la vaillante image de Cambronne, nous avions eu premièrement l’idée ingénieuse de nous adresser à la famille ; mais le chef de cette agglomération nous a fait une brève réponse que nous nous abstiendrons d’insérer, car il semble en résulter, au premier abord et après un examen tant soit peu artificiel, que notre interlocuteur nous a pris pour des Anglais.

Aucun photographe, aucun éditeur, aucun libraire, aucun marchand d’images n’a pu nous fournir la « poire » ou, — si l’on aime mieux, — la « pomme » authentique de M. Paris ! Nous l’avons trouvée nous-mêmes dans un salon vert-peluche du quartier Marbeuf après les explorations les plus fatigantes et les plus coûteuses. Ce bellâtre l’avait encore une fois donnée à Vénus !…

Ces quelques exemples suffiront certainement, mesdames et messieurs, à vous faire toucher du doigt la somme colossale d’efforts, d’intrigues souterraines et d’argent monnayé dont est faite cette magnifique série-réclame ! « Comment ces bougres-là peuvent-ils faire pour y arriver ? » se demande-t-on journellement dans les salons les plus aristocratiques. À la vérité, on insinue pas encore que nous couvrons nos déficits par des emprunts aux dames de haut rang qui ont le bon goût de