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La Gaspésie

ce n’est pas encore le plus beau de la position : la pointe de l’ouest est couverte de rochers ; un peu plus loin est une grève de sable, que nous allons avoir le plaisir de parcourir.

Une goëlette nous a précédés dans la baie. Qui sont nos voisins ? — « À qui la goëlette ! » — « A. M. Tremblay, de la Malbaie. » — « C’est justement le quai que la Sara a passé dans le gros temps, au large du cap des Rosiers », dit le capitaine V. ; « c’est la tortue qui a été plus vite que le lièvre. »

Pendant l’après-midi nous explorons la belle grève de la baie de la Trinité, et nous visitons un petit établissement de la compagnie de la baie d’Hudson, situé sur la rivière, à une demi-lieue plus haut. Quatre employés résident là, pour faire la pêche du saumon et éloigner ceux qui cherchent à trafiquer avec les Montagnais. De notre promenade nous rapportons coquil-