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ENTRE DEUX RIVES

Flébus des félicitations enthousiastes « pour l’attitude splendide du 9ème de ligne », dans l’accomplissement de sa périlleuse mission.


Sur l’Yser


Et c’est la retraite alors, exténuante et tragique, vers l’Yser où notre ligne enfin se soude à celle de nos alliés. Nos troupes sont à bout de forces, mais non de courage et de volonté ! Une tâche formidable va leur échoir encore. On les verra réaliser ce miracle de briser la ruée allemande vers Dunkerque et Calais avec l’unique appui, d’abord, de la brigade des fusiliers-marins français, avec le concours, ensuite, de la 42ème division du général Grossetti.

Au début de la bataille, pendant que la brigade Meiser est à Dixmude, le restant de la 3ème division est momentanément en réserve. Mais ses unités ne tarderont pas à être lancées dans la fournaise. Le 9ème de ligne, dès le 19 octobre est mis à la disposition de la 2ème division d’armée, laquelle, sous les ordres du général Dossin, résiste dans la région de Nieuport aux efforts répétés d’un assaillant formidable et obstiné.

Du côté de Lombartzyde, l’ennemi est parvenu à refouler nos lignes avancées. Ordre est donné de