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ENTRE DEUX RIVES

Liège ont ancré dans tous les esprits une résolution plus farouche encore d’accomplir jusqu’au bout tout le devoir que la Patrie exige.

Le 17 août le colonel Meiser est appelé au commandement d’une brigade et le 9ème de ligne passe sous les ordres du lieutenant-colonel Flébus. L’ère des épreuves les plus douloureuses allait s’ouvrir pour notre armée.

L’armée allemande d’invasion, forte de 500,000 hommes, venait en effet de s’ébranler. Pour n’être pas submergées par ce flot, nos troupes durent, le 18 août au soir, abandonner leurs positions de la Gette et se replier sur Anvers.

Des arrière-gardes sont chargées de retarder la marche de l’ennemi. Le 9ème, pour sa part, doit tenir les débouchés d’Herschot pendant le temps nécessaire à l’écoulement de nos colonnes. Violemment attaqué, le 19 août, il soutient le choc avec la plus grande bravoure et ne se retire, en bon ordre, qu’après avoir accompli sa mission.


Les combats devant Anvers


L’ennemi s’imagine peut-être que l’armée belge réunie à l’abri des fortifications d’Anvers, y va de-