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Le prix de la victoire




Les pertes subies par nos unités de combat dans la victorieuse offensive du 28 septembre au 11 novembre, (date de l’armistice) s’élèvent au douloureux total de 1,012 officiers et de 29,056 hommes de troupes. Ces nombres comprennent, pour l’infanterie seule, 861 officiers et 23,969 soldats ; pour les autres armes : 151 officiers et 5,087 hommes.

On voit par ces chiffres combien l’infanterie a été particulièrement éprouvée et que c’est elle qui a subi aussi les plus lourdes fatigues physiques et morales. Il faut lui rendre bien haut l’hommage d’admiration qui lui est dû. Sur 100 officiers qui tombèrent, 86 appartenaient à l’infanterie et 14 aux autres armée ; sur 100 sous-officiers et soldats tués ou blessés, on compte 85 fantassins.

La proportion des tués aux blessés ne fut heureusement pas aussi considérable que dans d’autres batailles. C’est que le fusil et la mitrailleuse y ont joué un rôle prépondérant, et la balle tue moins souvent que l’obus. Sans doute, les chiffres donnés