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la langue française. Nous ayons aussi bien recueilli celles qui ont, avec cette langue, les traits les plus frappants de ressemblance sous le rapport de la physionomie et du sens, et qui proviennent probablement de cette analogie fondamentale qui existe entre tous les dialectes des peuples de la Gaule, que celles qui s’en écartent de toutes les manières.

Dans la liste qui suit, nous avons essayé de donner une orthographe susceptible de figurer la prononciation d’une manière précise. Avec notre alphabet informe, on doit se douter que cette tâche n’a pu être accomplie souvent qu’imparfaitement.

Du reste, nous supposons que le lecteur n’a pas oublié que l’â circonflexe se prononce comme o dans or ; j comme Dié ; ch, comme tié, c’est-à-dire, que chin (chien) ; se dit tien en otant à la dentale ce qu’elle a de trop dur et de trop décidé.