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d’esquisser l’historique du wallon, de prouver que son origine peut remonter à plus de deux mille ans, et que ce n’est pas un misérable patois mais une vraie langue, tant elle a de tournures véhémentes et à couleurs fortes.

Pour donner au moins une valeur scientifique à ce travail, nous aurions désiré y ajouter quelques morceaux wallons pour faire apercevoir les constructions, les tours de cet idiome ; nous avions commencé à rassembler d’une main pieuse les monuments qui pouvaient revoir le jour : mais nous ne les publierons point, tout en regrettant cependant qu’il n’en existe pas un volumineux recueil. Au reste, nous n’émettons ce regret, ou pour mieux dire ce vœu, qu’avec l’espoir que de plus habiles et de plus compétents que nous l’entendront et l’accompliront. Notre histoire leur en sera très reconnaissante.