Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/20

Cette page a été validée par deux contributeurs.

viij
Introduction.

tions. Ainsi, M. Ferdinand Genissieu, qui n’est pas un paysagiste, mais un peintre de genre, offre des points de contact et de similitude avec quelques maîtres de l’École flamande et hollandaise. Il y a dans son volume, des petits tableaux d’intérieur qui rappellent la manière de Pieter de Hooch ou de Van der Meer de Delft, ces peintres enchanteurs de la famille, de la maison bourgeoise, de la vie domestique ; ils ont fait des œuvres délicieuses et saisissantes, pleines de calme et d’harmonie, avec deux ou trois personnages, bien dessinés, admirablement peints, merveilleusement éclairés dans le cadre étroit d’une chambre ou d’un cabinet. C’est là non-seulement de la peinture correcte, juste, vraie, naïve, vivante, c’est aussi de la peinture de bon style, de bon goût, de bonne compagnie.

Nous sommes bien loin des buveurs de Teniers et des fumeurs d’Ostade, quand nous nous trouvons avec l’auteur de cette espèce de monographie du ménage et de la famille, à laquelle il a donné