Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/155

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

137
Un mauvais livre.

UN MAUVAIS LIVRE.



L’automne était venu : les arbres, sous ma fenêtre, perdaient leur feuillage jaunissant ; une brume bleuâtre noyait tout le parc et la prairie s’émaillait de perce-neige.

Un feu léger brillait dans l’âtre, et entouré de mes livres aimés, je récapitulais mon passé.

Le soleil couchant éclairait de reflets rougeâtres mon bureau — et l’angélus tintait à l’église du village…