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56 SEBASTIEN CASTELLION. Saxeis stabant simulacre templis, Sacra dîs falsis et item deabus, Unde diversis variisque festis Cuncta fremebant. In statis poni pietas diebus, In cibis certis preculisque cœpta est; Nuptiis mire vetitis, libido · Fœda revixit. Enfin tout cela va disparaître. C`en est fait de la supersti- tion comme de l’ignorance : de toutes parts, jeunes et vieux brûlent de l’amour des études; on étudie les langues, les lettres refleurissent, et la Parole de Dieu traverse le monde avec la rapidité de la fleche. Non, jamais siecle n’aura vu de plus grandes choses : U Szeculum nunquam celebretur ullum Faustius tali meliusque nostro. En vain se liguent contre; la vérité tous ceux qui ont peur d’elle : nous n’en sommes plus au temps de cesvrois qui les protégeaient. François règne, et avec lui .. .Sensim rediere terris Omnia lœta. Publice doctos alit allicitque Et Scholam primus statuit Trilingucm, Quo nihil certe, nihil, institute Pulchrius exstat. p Et l’ode se termine par une ardente priere pour le roi fon- dateur du College de France. L'ode n’est pas datée, mais elle se place entre 1530, fon- dation du Collège de France, et 1533, date de la publication du volume ‘. L`année suivante, Voulté écrivait à Lyon une pièce ana- logue ’ a l’occsion de l’avenement de Paul III. Meme joie, même enthousiasme pour le triomphe du pur Évangile et la disparition definitive des superstitions, des erreurs, des _ inventions humaines, des hypocrisies : 1. Nugz, 1533, in-S, non paginé. Cette pièce occupe le dernier feuillet de la signature L. 2. Jonnnis Vulteii Remcnsis Epigrammalon libri [IL Lugduni, 1537, in«9 (p. 78-79).