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274 SEBASTIEN cASrr1LL10N. . Enfin, (lHllS le troisieme chant, on pourrait citer la desc1·ip- tion assez colorée de la fête chez Hérode où, comme dans l`Odyssée, · ÉgJ.É).7re·:o Oslo; énonce; çoputfoiv zut couv &ve,6aZ)t)ta·:0 xulàv âstosw, la scene de la danse de Salomé : Ti; 'Hpo>5td5o; xoclkxfévozo È0cÃJ>p.·q llthxouoç 0U`(d'l">]P, le vœu du roi fasciné par le spectacle : _ g.v.ocpy.ocp¤·(dc; Onsïro 7:08Gv, Oauipaës Bâ Ouuqi, ' I et dans la scene de la prison plusieurs traits heureux, do11t nous ne noterons qu’un : la tête du martyr roule at terre et son âme s’en va chez les morts annoncer sa délivrance : oOs· ouëvou ‘ô`&'w 106 ~e swf · xmrotmmsv è' af: , (Y J , t ( P'! P » Quzvg o'êx patlsmv nrauèvn dïêdcâs péâvpcs év miruov yodwcac, Ãmo'Gc’ aëpétvrrœ 1: xml ·ÉG·qv, I iyyalëouca 5’ê'G·q vexxisccw âlœéôspov ‘;]tL7.F· Pour ètre tout et faitjuste envers ce.petit ouvrage, il n’en faut pas perdre de vue le sous-titre : il est expressément fait pour la jeunesse, linguœ grœcœ et _picmt2`s ex aequo studiosis. Or, dans ces limites et P0tll‘ cet usage, il faut bien y recon- naître un véritable art a ménager dans l’espritde l’adolescence la fusion intime de deux impressions qui n’ont rien d’incom- patible et qui au contraire peuvent se fortilier, celle de_ l’Evan ile et cello d'H`omère, deux tr es immortels de cette . .3 . . lp simplicité sublime qui naît de la grandeur dans la naïveté. lll Ces deux petits poemes étaient, en ve1·s, le pendant des Dia- logues sacrés 1 c'est toujours a la même préoccupation péda— gogique que revenait Castellion. Nous le voyons employer