142 SEBASTIEN CASTELLION. C«îtS1Z€11lOll iltjflûptâ. le POSU} (lî.1llS CCS G01l(llt1ODS, 1.0l|jOUl‘S en faisant cette réserve, soit par un sentiment naturel de modestie, soit par quelque autre scrupule, qu’il ne s’en CllHl`g'Ct1l1. qulou attentlant << U11 plus Suiilizant ' >>. Mais, malgré cette reserve, la situation nouvelle parut au Co11seil et it Calvin assez definitive pour donner lieu it une sorte de nou- . velle consécration. Le Petit Conseil décide, le 2 avril, de soumettre laffaire au Co11seil des Deux-Cents, dont le proces- VCl`l)ûl P0l‘tC la l]lCIltl0]1 SlllV2ll1tO I Lungdy 3 aprilis 1542, aux Deux Cens. — Arresté et recoufirmé le maystre d’eschole, nommé maystre Bastian, en régentant les escoles, tenant deux bacbelliers, et non recovrant les gages des enfans, mes la ville; aussy qu’il doybje allé presché à Vendovre, soub le gage de ·’r50 tlorins, à poyé quartemps pour quartemps. Le surlendemain, le Petit Conseil reçoit son serment : ` Mecredy aprilis 1542. 4 Seyrement du maystre des escales. —- Say- vant |’admissi0n du régent de noz escoles, maystre Bastian de Clmstil- lion, de Sainct Martin du Fresne, jouxte le gage a luy estably, a promys et jure de régenter noz escales jouxte les édyct et arrest avecque luy faycl. Le traitement est régle ensuite et le premier trimestre paye? aux conditions que nous connaissons déja : Vendredy 7 aprilis #1542. —— Muyslre Bastien, régent en na:. escales.- Lequelt jouxte la 1·ésolucioa et responce à luy faicte s`ed offert de régenter aux escales et tenyr deux bachelliers et alle preselié quant il pourraz à Vendovre, pour le prys de 450 florins, commençant son terme aut premier d’apvril, et que la Seygneurie recovre les gages des enfans S; et s’ed (e’est) jusquez à ce qu’il ly] aye plus sufüzant; et havoyer esgard de ce qu’il a servye dempuys novembre passe,1·ésoluz que il luy soyt donné six coppes de froment ‘. l. En même temps (14 fevrier et ?9 murs 1542) on décide de « rnbillier le college ·> et de faire dimportants travaux de démolition et dvigrnndisscnient. 9. 1121lorius 6 snlz, « pour son gage que luy a esté avance du quartemps de printemps pré- FCI'lt, C0|'!l1)l6Il Cllllll COKIIIDCUCO tlillt SCUl8|'Il€I11. SOI) 1,€I`lYlC Et ÈCUIPS SUS le ]ll‘€llll0I` (10 ('U moys », (Registres, 4 avril 1549.) 3. Il avait été decide, le 92 nov, 1541, « que les enfans de bonne mayson payent img solz pour moys et les povres ne poye[nt] rien ». Mais le recouvrement de ees ecolages donnait lieu pour le directeur Lx de graves embarras. Cnstellion avait demandé, on l'u vu, que la Seigneurie eucaissût ces fonds. 4. Ces dons en nature représentaient un supplément de traitement, que le gouvernement allaunit ilïhabitude. en rreronnaissanee de bons services. En ses divers fonctionnaires. notam- ment aux ministres. _
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