du pied droit devant soi, les genoux bien fléchis, telles sont les principales règles à observer pour la marche en plaine.
Le skieur qui, à cette occasion, peut déployer de véritables connaissances techniques dépassera toujours ceux qui se sont entraînés à la légère à cet exercice.
ASCENSIONS
Une ascension exige autre chose que l’art du ski. Un rapide coup d’œil sur le terrain est nécessaire, si l’on veut gravir de grandes hauteurs sans gaspillage de forces. L’énergie est certes
ASCENSION.
PAS EN ARÊTE DE POISSON
un facteur indispensable, mais, comparée à une sage économie des forces, elle est peu de chose. On s’épuise vite à gravir une longue pente en procédant en arête de poisson, c’est-à-dire en écartant fortement les jambes et en frappant les skis sur la neige.
Pour des pentes courtes et raides, ou dans des chemins creux où l’on ne peut faire différemment, ce procédé est bon. Pour effectuer des montées plus longues, on peut employer le pas en ciseaux, mais il faut conseiller plutôt, dans ce cas, une montée un peu plus diplomatique, ces « astucieux détours » dont Olaus Magnus parle déjà avec éloges en l’an 1553.
La montée est, sans autre règle, facile à apprendre, par les indications que la pente elle-même nous donne. Si on glisse en arrière, c’est qu’on a trop fortement placé les skis suivant l’inclinaison de la pente. Dans ce cas, il est inutile d’essayer de s’arrêter, soit au moyen des