Ce qu’il y a de plus important dans un vêtement de ski, c’est l’étoffe. Elle doit être à mailles très serrées, ni trop légère ni trop lourde, et avant tout lisse, de façon que la neige s’en détache facilement. Une bonne étoffe sombre, à trame en biais et suffisamment souple, est très recommandable. Le vêtement doit ressembler comme coupe à une vareuse. Il ne faut pas de poches extérieures et, s’il y en a, il faut qu’elles soient bien fermées.
Les pantalons ne doivent pas être trop étroits. Une étroite bande molletière souvent bigarrée et qui apporte un peu de couleur au reste de la tenue, généralement sombre, rend hermétique l’intervalle qui le sépare de la chaussure.
Comme coiffure, la meilleure est la casquette norvégienne, qui peut être rabattue sur les oreilles. Par des temps très froids, il est bon d’employer le passe-montagne, sorte de bonnet en jersey recouvrant toute la tête et ne laissant d’ouverture que pour les yeux et le nez.
Pour les mains, il faut de longs gants épais à revers ; la laine convient bien mais elle est lourde quand elle est humide. De la toile à voile ou du cuir fourré tiennent plus chaud et sont plus imperméables. Les gants les meilleurs sont ceux de laine tricotée et assez légers. Lorsqu’il fait chaud, ils sont peut-être un peu trop perméables, mais, s’il fait froid, la neige qui les imprègne forme une sorte de carapace impénétrable et de beaucoup supérieure aux gants de laine épais, toujours humides.
Les vestons de cuir sont très bons pour garantir du vent et du froid, mais ceux qui transpirent facilement ne les porteront pas longtemps. Il est plutôt recommandé d’emporter suffisamment de linge et d’en changer souvent.
On peut faire à sa guise son choix parmi toutes ces indications et les différences de qualité des effets n’ont pas grande importance. Mais pour les pieds, surtout pour la chaussure, il y a une chose qu’on doit recommander tout spécialement : choisir toujours la première qualité, aussi bien en ce qui concerne le cuir que la forme. Sans une bottine vraiment bonne, faite spécialement pour cet usage, le skieur n’éprouve que la sensation d’un bain de pieds froid et prolongé ; avec une chaussure mal conditionnée, on peut avoir les pieds gelés, alors que d’autres ne ressentent que du