La tension de cette dernière se produit au moyen d’une boucle
brevetée d’Ellefsen à l’aide de laquelle on la raccourcit d’un ou
deux centimètres. Elle peut, quand la boucle est ouverte, être facilement
placée sur le talon et se trouve, après la fermeture de
celle-ci, fortement fixée au pied. Son glissement sera empêché de
la façon la meilleure au moyen d’une échancrure concave du talon,
échancrure que l’on trouve généralement à toute bonne chaussure
de ski. Après une chute, ou en cas de danger, ou près du sautoir,
lorsque, après le saut, on veut remonter le chemin d’accès du
tremplin sans ski, on sort immédiatement des attaches par un
ATTACHE DE HUITFELD A 1re PHASE. simple rabattement de la
boucle. Elle peut même se
rabattre d’elle-même à l’occasion,
ce qui naturellement
est souvent très utile.
Il est encore plus commode de fixer le pied dans les mâchoires avec l’attache ancienne A de Huitfeld, qu’avec celle dont on vient de parler.
Elle consiste en une courroie de cuir gras, longue d’environ deux mètres, étroite, a l’extrémité de laquelle on a cousu une boucle. On la double en la passant au travers de la mortaise médiane, de sorte que la boucle cousue sorte du côté extérieur, par exemple du côté gauche du ski de gauche, tandis que vers l’intérieur la courroie qui a été doublée forme une boucle naturelle.
Au moyen de ces deux boucles comme points d’arrêt, on passe la courroie deux fois
ATTACHE DE HUITFELD A 2e PHASE.
autour du talon, puis on la tend
autour du cou-de-pied et on
la lie enfin avec un simple
nœud. Cette attache peut
s’adapter aux plus faibles changements
et différences de tension.
La courroie, étroite mais
très forte, a l’agréable propriété de se plier sans gêner et de tenir
fortement sans serrer.
Il est facile d’apprendre à la mettre, mais c’est un peu plus