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COMMENT SE DÉPLACER SUR LA NEIGE ?

moins glissant et que le bob ralentisse considérablement son allure. Dans ce cas, ou bien l’équipier arrière court derrière lui en le poussant, ou bien l’équipe « bobbe ». Cet exercice consiste à porter lentement le corps très en arrière puis à le ramener d’un coup sec en avant. Il est fait un fréquent usage de ce mouvement d’ensemble.

Les pistes actuelles de bob sont particulièrement soignées, étant données les vitesses qu’on atteint normalement dans les courses. Elles s’étendent sur des longueurs pouvant varier entre 1 200 mètres et 4 kilomètres et présentent de nombreux virages très convenablement relevés.

Une équipe doit, pour effectuer un parcours rapide et sûr, étudier à pied la piste avant de la parcourir en bob et reconnaître les points dangereux.

La descente terminée, le bob est trop lourd pour pouvoir être traîné par l’équipe. Aussi des chevaux, des mulets, des funiculaires, le hissent-ils en haut de la piste qu’il s’agit de parcourir, et souvent de véritables trains de bob sont remontés ensemble, laissant simplement aux « bobistes » le soin de regagner à pied leur point de départ.


MOTEUR ANIMAL


Le traîneau — Dans les régions montagneuses, comme les Vosges et les Alpes, on utilise depuis très longtemps et encore aujourd’hui le « schlitten ». C’est une sorte de luge aux larges patins de bois, munie à l’avant de brancards recourbés qui rendent plus facile soit sa traction, soit son freinage.

On l’utilise en hiver, et même pendant la belle saison, pour descendre du haut des montagnes, soit les récoltes, soit des matériaux divers.

Le traîneau a été, au début, une simple modification du schlitten : on a remplacé les brancards recourbés par des brancards ordinaires, on y a attelé un renne, un cheval, un âne, un mulet. Telles furent les origines du traîneau actuel.

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