grammes et qu’à moins d’avoir été gelée ou tassée, la neige ne le supportera pas.
Par suite, il a dû venir de bonne heure à l’esprit de l’homme l’idée d’augmenter sa surface portante et c’est de là que sont nés les divers systèmes permettant les déplacements sur la neige. Nous les classerons d’après la nature du moteur employé : moteur humain, moteur pesanteur, moteur animal, moteur mécanique.
MOTEUR HUMAIN
Le ski. Avec ses propres forces l’homme utilise la raquette ou les skis. En ce qui concerne ces derniers, nous laisserons le soin de leur étude à la plume alerte de M. Fendrich, dont la science se tempère agréablement d’une spirituelle fantaisie. Nous dirons seulement que le ski est
RAQUETTES
(Cliché Gruyer.)
un long patin de bois d’une surface d’environ 48 décimètres carrés et dont l’unité de surface supporte par conséquent, dans le cas envisagé plus haut, un peu moins de 2 kgs.
Il permet donc de se déplacer très facilement sur de la neige même molle, et il est l’outil parfait, tant pour le sport que pour le tourisme et les besoins journaliers en pays de neige.
La Raquette — La raquette a été connue en France — bien avant le ski ; on l’employait exclusivement, il y a une dizaine d’années, soit dans l’armée, soit dans les populations des Alpes.
Une raquette se compose d’un cadre de bois de forme variable avec les régions, et supportant un réseau de cordes sur lequel le