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Veux-tu rapprendre l’ignorance,
Dans un livre à peine entr’ouvert ?
Veux-tu la plus vierge espérance,
Oublieuse aussi de l’hiver ?
Tes frais chemins et tes colombes.
Les veux-tu jeunes comme toi ?
— „Si mes chemins n’ont plus de tombes,
Oh ! oui, mon Dieu ! rendez-les-moi !“

Reprends donc de ta destinée
L’encens, la musique, les fleurs ;
Et reviens, d’année en année,
Au jour où tout éclate en pleurs !
Va retrouver l’amour, le même !
Lampe orageuse, allume-toi !
— „Retourner au monde où l’on aime…
Ô mon Sauveur, éteignez-moi !“