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MARIE STUART.

CHANSON.

Faite lors du départ de Marie Stuuart pour l’Écosse,
étant encore en vue des côtes de France.


Adieu, plaisant pays de France,
Ô ma patrie
La plus chérie
Qui as nourri ma jeune enfance !
Adieu France, adieu mes beaux jours !
La nef qui disjoint nos amours
N’a c’y de moi que la moitié :
Une part te reste, elle est tienne ;
Je la fie à ton amitié
Pour que de l’autre il te souvienne.