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Qui rayonnent sur leurs pétales ;
Que les vallons et les coteaux,
Les montagnes, les prés, les eaux,
Les bois, les aubes virginales,

Ont des attraits si purs, si doux,
Qu’il faut tomber à deux genoux
Devant tant de magnificence.
Mais, moi, je ne regrette pas,
Ni la mer que j’entends là-bas,
Ni des fleurs l’odorante essence,

Ni les cieux, ni le doux soleil,
Ni les bois, ni le fruit vermeil,
Ni les oiseaux, ni la lumière…
Non, de tous les biens d’ici-bas,
Ô Dieu ! je ne voudrais, hélas !
Que le bonheur de voir ma mère !…