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Qui tout haut nous caresse,
Veut nous trahir tout bas ;
Ô mère ! ta tendresse
Seule ne trompe pas…
Sur elle je m’appuie
Comme un lis attristé
Qui, demandant la pluie
Durant un jour d’été,
S’appuie au tronc du chêne
Dont le feuillage ami
La dérobe à l’haleine
Des vents chauds du midi…
Ah ! lorsque la tempête
Du séjour éthéré
Grondera sur ma tête,
Calme, je reviendrai,
Comme dans mon enfance,
Le front sur tes genoux,
Invoquer l’espérance
Et ses rêves si doux.
Des peines de la vie
Tu me consoleras,