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à l’Eglise catholique. Ce Père était bon l ZJP..EUS, ou VAl’fDJL’(-ZYn ( Frao poete et très-versé dans les langues grec— cois), frère du précédent, naquit à. Ma que 41 latine. Ou a de lui : des Yin de fines en tsso. Ses succès dans l’étude dt pltuieur, 1ainu qu’il a traduites de di— droit le firent appeler par Jean Le llirt. vers manu·s ~its grecs, et qui ont été iu—. évêque d’Anvers, qui. le fit aon secré-Ht ! rées dans•es Acta Sancto1·um ; Hi, to— taire particulier, ensuite chanoine, ofJiria miracvlorum B. M. Sylvedtaem1i1, cial et archidiacre de sa cathédrale. Anvers, 1632, in-4 ; Cameracut11 olui— C’était un homme d’esprit, ·de mœurs dione liberatum, poeme imprimé à An— douces et très-profond dans la connaisvers, 1660, in-4, et à la su ile des poé— sauce du droit· civil et canonique. Il a Kies du Père Hoschius, de l’édition de composé plusieurs ouvrages latins, entre 1666.

autres : Analytica enarratiojuri, p<mti-

ZYPÆEUS (Henri), né à Malines en ficii « ° » ’; Con, ultatiotte, canonica, ; No1 ;  ; n, embrassa la règle de saint Benott, litia jun, Belgici ; De JurildicCione èctlana. le monastère de Saint— Jean, à c{t1ia1ticd Il civili:Judea; fJlagiltraiw, Ypres. En 1616, il fut fait abbé de, naator. On peul regarden, es ouvrages Saint-André, près· de Bruges, avec le comme une rtfutation des écrits de Du droit de porter la mitre, qu’il obtint le Moulin, de Fevret, , le Van-Espen, de premier en 1623, Zypams rétablit la dis— Féhronius, etc. Ils sont estimés, et on cipline dans son monastère, et répara les a recueillis en 2 vol. in-foJio, Anvers, les désordres que les hérétiques y avaient 1675. Zypa, us_.mourut eu t650, à 70 causés. Il y ramena, en 1832, ses reli— ans. gieux, qm s’étaient retirés dans la ville

ZYRLIN, ou ZEIBLIN, né en tf>92, à.

de Bruges pour se soustraire à la fureur Liesthal en Suisse : il était fils du pasteur des seclaired. li répara aussi la maison de cette petite ville. Il lit une partie de des religieuses de Sainte-Godelève. tt y ses études à Rotembourg, et alla— les introduisit une réforme salutaire. Sa achever à l’Université de Wiltemberg et mort, ar1·ivée en 1669, , tans la ss• année à Strasbourg. De retour à Rotembourg, ùe son âge, fut digne d"un chrétie, : i et il fut suc<iessivement diacre de cette d’un religieux. Son prin<•ipal ouvrage ville, prédicateur, surintendant et préest : Sanctu, Gregoriu, Magnu, ea ; (ami— sident du consistoire : il mourut d’une lid Benedictind oriundus, Ypres, 1611, attaque d’épilepsie en 1661. Jean Henri in-8 : dans ce livre, il tâche de prouver Risius, poëte lauréat de Hatzreld, fit des contre Baronius que &aiot Grégoire, vers à sa louange. Le 1tremier est r~tro—, 11ape, nait embrassé la vie monastique : f ? rade, c’est-à-dire qu’étant lu à rebours, : il y a lle l’érudilion, mais ses preuves ne 11 présente les mêmes mots :

sont pas toujours concluantes ; une Di8sertation sur sainte Scholastique, intitulée : Ea ; amen quœ11ioni1 : An magi,

expediat devotàm in mundo quat11 reli giosam in monasterio t•itam agtre ; et an 1ancta Schola, tica fuerit 1peculum ca1litati 1 religio, œ 1 an vero modernœ de110tioni, filiarum in, œculo ca, titolem 1, rvan ! ium. L’opinio11 de nosweyde sur sainte Scholastique y est combattue,

Signa subit Cirila (resor nil victibus angia)
Caelica i destore sic valut astra micant.

Zirlin est auteur d’une explication de la prophétie d’Abdias en allemand ; d’un poëme latin sur la résurrection de Jésus-Christ, qui lui valut le titre de poëte lauréat, et d’un autre poëme latin sur Antiochus Epiphanes, tiré du livre des Machabées.




FIN DU HUITIÈME ET DERNIER VOLUME.