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473 où le grand-duc de Toscane le reçatefte del marque• de distinction. Il y exécuta un ouvage fameux, appelé la Cornuione, ~ui est admirable pour la vérité, l’intelhgence el les connaissances que l’on y remarque. Ce sont cinq figures coloriées au naturel. La.1re représente un homme mourant i la 2- un corps mort ; la a• un corps qm commence à se corrompre ; la ~ un corps qui est corrompu ; la o• un cadavre plein de pourriture et mangé des vers : ouvrages aussi propres à diriger les gens de l’art qu’à produire dans l’esprit de l’homme des idées sombres et salutaires. On conserve cet ouvragé dans le célèbre cabinet de Médicis, à Florence. Il Ill aussi quelque séjour à Gènes, et y fit admirer sea talents. Il mourut à Paris, en 1701. ZURLA ( Placide ) , cardinal, naquit d’une famille noble, le 2 avril 1769, à Legnano, dans l’Etat de Venise, et entra de bonne heure dans l’Ordre des Camaldules. Retiré dans le couvent de Saint-Michel de Murano, à Venise, il se livra à des travaux qui lui acquirent de la réputation dans le monde littéraire. On remarque liUrtout son Enchiridion tMologique, ses Eclairci11emenl1 de la.llappi,. mond, du camaldule Maur, ainsi que plusieurs Di1111rlalion, sur Marco-Polo et sur les plus célèbres navigateurs vénitiens. Devenu abbé de sa congrégation , il vint à Rome en 1821, et Pie VII le nomma préfet des études au collége de la Propagande. Deux ans après, le meme Pontife le créa cardinal , et Léon XII le fit vicaire de Rome. Pie Vlll lui confia la préfecture de la Congrégation des études. Le cardinal Zurla était général des Camaldules. Au mois de,iuin 1834, il lut à l’académie romaine d’archéologie une Dil,ertaiion sur le groupe de ·la Piété et sur les autres sujets reli~ieux exécutés par Canova. Il venait d entreprendre un voyage en Sicile pour y étudier lea restes d’anti~uité qui abondent dans cette lie, lorsqn il fut frappé, à Palerme, du coup qui l’enleva le 29 octobre. La religion et les lettres perdirent eo lui un Je leurs ornements. , ZUR-LAUBEN(Oswaldde), de l’ancienne maison de La Tour-Châtillon en Valais, mo1·t à Zog en 1549, à 72 ans , fut capitaine de 800 Suisses au service des papes Jules JI , Léon X et de Maximilien Sforce ; il se signala aux batailles de Novare, de Ravenne , de Bellinzone, etc. Il passa en cette qualité dans les armées de Francois I••, roi de France,après la bataille de ’Marignan. Il fut major-général des troupes du canton de Zog, en 1531, à la bataille de Cappel, où Zuingle ZUR 1 tut tué, et contribua beaucoup à fixer la victoire dans celte mémorable journée. ZUR-LAUBEN ( Antoine de), fils da précédent, capitaine en France , au service de Charles IX, recul trois blessures à la bataille de Dreux. tl fut de la célèbre retraite de Meaux, et se trouva 1111 batailles de Saint-Denys, de Jarnac et de Moncontour. Il termina sa carrière à Zug, en 1586, à 84 ans, après avoir rempli les premières charges de son canton. ZUR-LAUBEN (GÉBOLD II, de la Il branche des barons de la Tour-Châtillon de), abbé de Rheinau, était né à Zog en 1M7. JI était fils de Michel, baron~ la Tour-Châtillon Zur-Lauben, bailli de Gangolschweil , capitaine dans les troupes suisses du roi de France au aenice de Charles IX, et tué au siége de la B.ochclle en 1628, Gérold avait embrassé l’état monastique dans l’abbaye de Bbeinau, et en avait été élu ablJé en 1698. Son amout· pour la discipline régulière lui avait fait entreprendre la réforme de la congrégation suisse , et le succès couronna son entreprise. Il unit sa propre abbaye à cette réforme ; une parûe de ses sujets ayant embrassé les opinions de Zmngle , et cherchant à se soustraire à son autorité, ses soins furent distraits de l’administration de son monastère par la nécessité de les ,oumettre. Il s’adreua aux cantons catholiques, qui lui prêtèreol secours, et l’aidèrent à amener les rebelles à leur devoir. Il mourut àllhemaa le 20 février 1607, âgé de 60 ans. ZUR-LAUBEN ( Conrad de), eousm issu de germain d’Oswald, mort à Zug en 1629, à 57 ans , fut chevalier de Saint-Michel, chef du canton de Zug, et capitaine au régiment des Gardea-Suisses. li servit sa patrie et la France comme guerrier et comme uégoci.lteur. Il est auteur d’un traité imprimé : D, Concordid fidei, où il démontre que la tranquillité des Suisses dépend de l’éllblissement de la seule religion calbolique dans leurs c·antons. EJfectivement, depuis l’intr0tluctio11 des nouvelles sectes, cette république a été plusieurs fois dans les plus graDllPs agitations, et sou,e11t àundoigtdesaperte.L’onyavucouler , comme dan& le resle de f’Europe où l’antique religion a été ébranlée. des fleuves de sang qu’on ne peut se flatter de ne pas voir couler encore à la _première oc·casion où le fanatisme enflammera les esprits. ZUR-LAUBEN (Béat de), fils do précédent, futc-omme lui le cllefde Zug et capitaine au régiment des Garde,-Suiuea sous Louis XIII. li fnt, en 1634, l’un da trois ambassadeurs catholiques envoyû