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ZOP IDIIIX, dif-ft, ne toomant p• moins que eelle de sn prospérités au proftt et à la gteire de la religion ; » De l’aU.loriié tù 1ait1C Augu, tin dan, l, 1 maHlrn coneernt 111l la prédeltinali07’el la gr.le, , 1788, tans nom d’auteur ; dissertation qui fut mise à l’ind, œ le 5 février 1790. Ses Le-ÇOtll théologique, , au collége de Brescia, jl, ol., sont aussi à l’inde : i : -, par décret du 10 juillet U97 ; Prœlectitme, , surroufflge de saint Augustin, de cat, chizandi 1 rudih,. Ces prélectioos ou prolégomènes ne sont guère qu’un abrégé du Traité d’André Serrao, D, prœclari1calerl •i1lil, ounage de parti (voyez Su.uo) ; une HidoiN du pélagianilme ; une Hi, loire critiqw de, errnw, concernant la Trinit4 ; De rebu, chri1tia11i1 ante Con, lanlmu, n, 3 vol. Après la mort de Zola, Tamburini a publii 2 vol. italiens des Œuvre, po, lhume, de son ami, qu’il a fait&réeéclefde sa fi,. z NARE, ou Z0l’UBAS (Jean), historien grec, exerca des emplois considérables à la cour des empereurs de Constantinople. Lassé des traverses de ce monde, il se fit moine dans t’Ordre de St. : Basile, et mourut annt le milieu du 12e · siècle. On a de lui des Annale, qui vont iusqu’à la mort d’Alexis Comnène en

1118. Cette histoire a été continuée par

Nicétas Cboni~te jusqu’en 1205 (voyez r.e nom). C’est une comr.ilntion indigeste, telle qu’on pouvait I attendre d’un grec aussi crédult ! 9u’ignorant. 11 est in1opportable, lorsqu il ne copie pas Dion ; cependant il peut ~tre utile pour l’histoire de son temps. La meilleure édition de son ouvrage est celle du Louvre, 1686 et 1687 ; 2 vol. in-fol. Le président Cousin en a traduit en francais ce qui · regarde l’histoire romaine. <Sa a encore de Zonare des Co..mentaire, , ur l, a Canon, de, apdtrea ee dè, concile, , Paris, 1618, in-folio, et quelques Traités peu estimés. ZOPYRE, l’un des courlilans de Darius, fils d’Hystaspes, vers l’an 620 avant . 1. — C., se rendit fameux par le stratagème dont il se senit pour soumettre la ville cte Babylone, assiégée par ce monar’P, le. S’étant coupé le nez et les oreilles, d se présenta en cet état aux Babyloniens, en leur disant que " c’était son prince qui l’avait si cruellement maltraité., , Les Babyloniens, ne doutant point qu’il ne H vengeât, lui confièrent entièrement la défense de Babylone, dont il ouvrit ensuite les portes à Darius, après 110 siége de vingt mois. Ce prince lui donna en récompense le revenu de la provme:e de Babylone, pour en jouir pendant toute sa vie ; ce ne f11t pas.as —ZOR 1eZ del rioompenses, il y ajouta da ttistinctlom et des caresses. H disait &OU· vent qu’il aimerail mieu4, at1oir Zonre « ° » mulil4 qu, tnngl Ba.llglones. Cependant le stratagème qu’il avait imaginé et dont il eut le courage d’être la victime a quelque chose d’ignoble, de contraire à la bonne foi, et je ne sais quoi de 14die, qui ne semble pas mérier l’admiraÛOII , 1u’on loi a prodiguée.

ZOROASTRE, philosophe de l’antiquité, que les uns font plus ancien qu’Abrabam,et que d’autres reculent jusqu’à Darius, qui succéda à Cambyse. Huet prétend qu’il n’est point différeot de Moise ; Grégoire de Tours croit qu’il est le même que Cham, et observe que Zoroastre signifie Etoile vivante ; l’abbé Banier conjecture que c’est Mesraïm ; Justin, dans son Abrégé de Trogue Pompée, le fait roi des Bactriens ; d’autres le disent disciple d’Elie ou d’Elisée ; enfin, plusieurs savants, tels que Pocock, Reland, Prideaux, l’abbé Tucher, et Hyde qui cite des éerivains orientaux, croient que Zoroastre fut juif, et qu’il fut disciple de Daniel, ou de quelque autre de ces Juifs qui, d’esclaves, étaient devenus ministres des Perses. Les sectateurs de Zoroastre subsistent encore en Asie, et principalement dans la Perse et dans les Indes. Ils ont pour cet ancien philosophe la plus profonde vénération, et le regardent comme le grand prophète que Dieu leur avait envoyé pour leur communiquer sa loi. Ils lui attribuent même un livre qui renferme sa doctrine. Cet ouvrage, apporté en France par Anquetil, a été traduit par le même dans le recueil qu’il a publié en 1771, sous le nom de Zend-Avesta, 3 vol. in-4. L’original a été déposé à la Bibliothèque royale. Si l’on en croit Meiners dans un Mémoire lu à l’académie de Gottingue, le 18 septembre 1779, cet original, rédigé à l'instance d’Anquetil par deux prêtres persans, ne mérite aucune confiance ; mais, quel qu’il soit, il ne contient rien de favorable à sa prétendue antiquité, et renferme des caraetères manifestes d’indien nouveau, de judaïsme et de christianisme. S’il est effectivement de Zoroastre, comme Anquetil le frétend, il y a bien à rabattre de l’idée qu'on veut nous donner de ce philosophe. Voltaire, quoique grand admirateur de ces vieilles marottes qu'on appelle à l’aide de celles de ce siècle, avoue que. c’est un fatras abominable dont on ne peut lire deux pages sans avoir pitié de la nature humaine. L’auteur, ajoute-t-il, est un fou dangereux. Nostradamus, et le médecin des urines, sont des gens raisonnables en comparaison de cet énergumène. Le nom