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BIOGRAPHIE UNIVERSELLE.


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SERAN DE LA TOUR (l’abbé), historien et littérateur, né à Paris au commencement du 18° siècle, voulut imiter Plutarque, et publia, en le prenant pour modèle, les Histoires de Scipion l'Africain, d’Epaminondas, de Philippe de Macédoine et de Catilina ; elles parurent séparément de 1738 à 1749, at sont bien écrites. On a en outre de lui : les Amusements de la raison, 1 vol. in-12, 1747 ; Parallèle de la con•irit• dt, Carihaginoi• à l’lgard de, Bo11ai, u dan, la, econde guerre punique, cwe la conduil11 del’Àngleterre à l’egard d, la France dan, la guerre déclarée en-Ire ce, deua : puis, ance, en 17 56, in-t 2, 1767 ; 1·.Ari de, entir et d11 juger en maliire dt goût, 2 vol. in-12, 1762.

SERARIUS, ou Serrarius (Nicolas), savant jésuite, né à Rambervillers, en Lorraine, l’an 1555, s’appliqua à l’étude des langues savantes avec un succès peu commun. Il enseigna les humanités, la philosophie ~t la théologie à Wurtzbourg et à Maience. C’est daus celte dernière ville 9u il finit ses jours ; en 1609. On a de lw un grand nombre d’ouvrages : des Commentaire, sur plusieurs livres de la Bible, llfayence, 1611, in-fol. ; des Proligomène, tlstimés sur !’Ecriture-Sainte, Paris, 1704, in-fol. ; Opu, cula theologiea ; en s tom. in-fol. ; un Traiti tlea 4roi, plu, fameuse, , ecte, de, Juif, ( les Pharisiens, les Saducéens et les Esséniens). On en donna une édition à Delft, 1703, i vol. in-.t., dans laqnelle on a joint les Traités sur le même sujet de Drusius et de Scaliger. Un savant Traité . De rebu, Moguneini, , {722, 2 vol. in-fol, T1ous ces ouvrages, recueillis en 16 vol. n-fol., décèlent un homme consommé dans l’érudition. Baronius, dans ses An, 1t1, l’appelle la Lumière de t’Egli, e tt.Alkmagne.

SERBELLONI (Gabriel), fameux général, chevalier de Malte, ~rand-prieur deHongrie, était d’une ancienne maison de Milan, ol’i il naquit en. 1608, Après


avoir donnê des preuves de sa valeur en défendant Strigonie, plare forte en Hongrie, il devint lieutenant-général dans Parmée de l’empereur Charles-Quint en 1547, lorsque ce J>rince triom(>ha du duc de Saxe, qui était à la tète aes protestants d’Alfemal{ne. Son courage éelata surtout à la journée mémorable de Lépante, en 1571. On le Dt vice-roi de Tunis ; mais cette ville ayant été rrise’et son défeoseurfait prisonnier, i fallut rendre 36 officiers turcs pour obtenir sa liberté. Serbelloni gouverna ensuite le lllilanais en qualité de lieutenant-général, en 1576. Il avait 11our l’architecture militaire de grands talt>nts, dont il se sel’Vit pour fortilier plu1ieurs places importantes. Ce héros finit sa lirillante carrière en 1580

SERENUS SAMMONICUS (Q.), médecin du temps de l’empereur Sévère et de Caracalla, vers l’an 210 de J.-c., écrivit divers 7’railé1 1ur l’hi1toire t1al1’" relie, Il ne nous est parvenu qu’un poëme de la médecine et de, rem ide, , poëme ass~z plat, dont il y a un grand nombre d’éditions. Les meilleures sont celles d’Amsterdam, 1662, in-8 ; Padoue, 1722 ; Leyde, 1731, in-4. La plupart des remèdes qu’il p1·opose sont supel’stiticus :. On le trouve aussi dans le Corp, de, poëtes latin, de Maittaire, et dans les Poëlœ latini minores. Serenus périt dans un festin par ordre. de Caracalla. Il avait une bibliothèquede62, 000 volumes.— Il faut le distinguer de SEB Bl"ltlS.4 ntilsenais, qui a écrit, ur le, 1ection1 conique, un 1’raité en 2 livres, publié par le célèbre Halley. (Vovez son article.)

SERGARDI (Louis), patrice de Sienne, poëte latin, né en 1660, s’appliqua avec le plus heureux succès aux belles-lettres, et lia une étroite amitié avec le cardinal Ottoboni, qui, devenu Pape sous le nom d’Alexandre VIII, lui continua ses bonnes grâces et son estime ; il se servait de sa plume, lorsqu’il voulait écrire des lettres à des savants. Après la mort d’Alexandre,


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