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ABG 2 ’I il ëchoua, parce qti’on méprisa ses conseils. 11 fut clioisi . en 1800 , pour commander en chef rcxpédiliou contre l’Kpypte occupée alors par une armée française : il y débarqua le 7 mars 1801 , prit le fort d’Aboukir , et marclia contre Alexandrie. L’armée française l’attaqua le 21 dans ses retrancliemens , et Abcrcromby, blessé mortellement dans cette affaire , mourut 7 jours après , à bord d’un vaisseau qui lo transporta à Malte , où il fut inhumé avec tous les honneurs dus à son rang et à son mérite. — Il y a un antre {jéoéral du même nom qui commandait dans l’Inde au commencement de la révolution française, et qui battit complètemeni l’armée de Tippo-Sullan , sous les murs de Seringapatan. Il fut fait ensuite gouverneur de Bambay , puis de Madras , et devint membre du parlement. Il mourut à Marseille le l’i février 1817. • ABEIILI ( Jean-Locis ) , peintre, né k Wintterhur en 1725 , mort à Berne en 4786 , se fit un nom par ses dessins coloriés de paysages suisses, qui ont trouvé nn grand nombre d’imitateurs. • ABER.NÊTIIY ( Jeax ), théologien irlilais, né à Colraine, dans le comte de Londonderry en 1680 , fut pasteur de la congrégation d’Antrim, et mourut en 1740, après une vie très agitée, employée dans des disputes polémiques. Il a laissé deux volumes de SermonSjSur les attributs divins. ABEZ W , de la tribu de Juda , dixième juge d’Israël , qui succédai Jephté. Après sept ans de gouvernement, il mourut à Bethléem, laissant trente llls, trente filles, • autant de belles-filles et de gendres. VBGARE , nom que plusieurs rois d’Eùrsse ont porté. Le plus connu est celui qui écrivit , dit-on , à Jésus-Christ , et auquel ce divin législateur envoya son portrait avec une lettre ; mais on n’ajoute pas beaucoup de foi à ces faits , qu’on croit communément avoir été imaginés dans des temps postérieurs. La lettre d’Abgare, avec la réponse qu’on attribue à Jésus-Christ, se trouvent dans Eusèbe. Tillcmontet d’autres savans les regardent comme véritables ; mais outre que le sentiment commun est que Jésus-Christ n’a rien écrit, il est certain que cette lettre, loin d’être distinguée comme elle aurait dû l’être, dès les premiers temps do l’Eglise, a été rejetée et mise au rang des apocryphes, par un concile de Rome, »oas le pape Gélasc en 494. f^oy. Tillemont, Dupin, Alexandre. 3 ABI ADI A , ûls et successeur de Roboam , roi de Juda, aassi pervers que son père. Il vainquit Jéroboam, roi d’Israël, dans une bataille fort sanglante. Il mourut l’an 9 ;ij avant Jésus-Christ , laissant 22 fils et 16 filles. F’oi/. dans le rh. 14 du 3’ liv. des rois , la prédiction terrible que fit un prophète au sujet d’un autre Abia, fils de Jéroboam. ABIA, chef de la huitième des 24 classes des prêtres juifs , suivant la division qui en fut faite par David. Zacharic , père de saint Jean-Baptiste, était de la classe d’Abia. ABIA, roi des Parthcs, fit la guerre à Izates , roi des Adiabcniens , parce qu’il s’était fait juif, ou chrétien, suivant quelques auteurs. L’armée d’Abia fut taillée en pièces par celle d’Izates. Abia se donna la mort de peur de tomber entre les mains du vainqueur. ABIAXTIIAR , grand-prétre des Juifs , échappa à la vengeance de SaiJl , qui fit massacrer son père Achimélcch, et lui succéda dans la grande sacrificature. Mais ayant voulu dans la suite mettre Adonias sur le trône de David , Salomon l’en priva, et le relégua à Aralhath , vers l’an 1014 avant Jésus-Christ. Ce fut ainsi que Dieu accomplit ce qu’il avait fait prédire à Héli , plus de 100 ans auparavant, qu’il ôterail à sa maison la souveraine sacrificature , pour la transporter dans une autre. ABIATHAR , fils d’Ophni et petit-fils d’Héli, grand-prêtre, succéda à son aïeul dans celte dignité avec Achitob, fils de Phinées : l’exercice de la grande sacrificature leur fut attribué alternativement d’année en année ; mais la judicature fut confiée à Samuel, prophète et prêtre de la tribu de Lévi. • ABICHT ( jEA-GEoncES ) , savant orientaliste et théologien luUiérien, né en 1672àKœnigsséc, dans la principauté de Svvartibourg, mourut en 1740 à Wiilemberg, où il remplissait les fonctions de professeur et de pasteur. Il a beaucoup écrit sur la langue et les antiquités hèbra’iques. Sa dispute avec Francke sur l’usage des accens a jeté quoique jour sur celte matière obscure. Il .1 ! avec succès contre rixarmoiii ■ do Leibnilï. Lalisledesesou donnée par Michel Ranft , dans ses f^’tes des théologiens saxons . tom. 1. pag. K ; elle se trouve encore dans ses Acla llist. ecctes. V. p. 289. ABIGAIL, femme du pays de Juda, qui devint l’épouse de David, avait eu ixtur