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DICTIONNAIRE


HISTORIQUE.


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I.

IAMBE, fille de Pan et d’Echo, fut servante de Métanire, femme de Céleiis roi d’Eleusine. Personne, ne pouvant consoler Cér.ès, affligée de la perte de sa fille Proserpine, elle sut la faire rire par ses bons mots, et adoucir sa douleur par des contes plaisans dont elle l’entretenait. On lui attribue l’invention des zers ïamhiques. IAPIX, fils de Dédale, conquit une partie de la Pouille ou Apulie, ce qui fit donner le nom à’/apigieà à cette contrée d’ltalie.. IASI1JS, fils de Cérite ; roi de Toscane ou Etrurie, disputa, après la mort de son père, avec son frère Dardanus, pour la succession du trône, et fut la victime de cette querelle jalouse. Le père d !Atalantc, laquelle se signala à la chasse du sanglier de Calydon, s’appelait aussi Iasius. Tout cela appartient à l’histoire des temps fabuleux. > IBAS, évoque d’Edesse dans le’ - 5e siècle, fut d’abord hestorien, et ensuite orthodoxe. Il écrivit dans le temps qu’il était infecté par l’erreur, à un Persan, nommé Maris, une Lettre qui fut quelque temps après une source de.disputes. Il blâmait dans cette Lettre Kabulas son prédécesseur, d’avoir condamné injustement Théodore de Mopsueste, auquel.il prodiguait toutes sortes de louanges. Dans le siècle suivant Théodore, évêque de Césarée en J. Cappadoce, conseilla ;à Justînien pour donner la paix à l’Eglise, de condamner les Ecrits de Théodore de Mopsueste, les Anatlwrh.es que Théodore avait opposés aux anathèmes de saint Cyrille, et la Lettre d’Ibas. C’eSt ce qu’on appela- Vaf– faire des trois chapitres. Ce prince les fit condamner dans le 5. concile général tenu à Constantinople l’an : 553 ; mais la personne et la foi d’Ibas n’y furent point flétries.La con-damnation de cette lettre éproava même des difficultés, parce qu’on prétendit qu’elle avait été approuvée par les légats du pape dans’ le concile, de Chalcédoine mais les légats ne s’étaient arrêtés qu’à la manière dont lbas s’exprimait, tou-. chant son attachement à la foi et sa soumissionaux décisions dei’Eglise ; et n’avaient pas prétendu approuver tous les détails de cette lettre Lecta Jbœ epistolâ, novimus eum esse orthodoxunz. Le pape Vigile s’exprimait encore plus clairement, en disant qu’Ibas.’corrige à la finde sa lettre tout ce qu’elle peut avoir de défectueux Si quia erravit, id subjinem corrigit. C’est donc l’orthodoxie persoi.nelle de cet auteur, et point celle de sa Lettre qui avait été reconnue au concile de Cbalcédoine. Voyez Pêi.age 1", Vigile. IBERNON (André), Espagnol, religieux de Saint-François, de la réforme de Samt-Pierre d’Alcantara,