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.*o6 FON FtS>F après les eomplùèeris ordinaires, il élevait 1a voix polir dire Ai>ez-vous lu beau génie L’espèce dé stuptf ité que ce célèbre fabuliste avail dans son air, daps son maiattien et dans sa conversation fit .dire à madame de la Sablière, un jour qu’elle avait congédié tous ses dojnestiqnes Je n’ai gardé avec moi que mes trois bêtes, Pion chien mon citât et LaFoniaine.Ceçendanl cttkomme, si insensible en apparence et si apathique était quelquefois colère et rancunier. Ayant eu «ni ; dispute avecjYI. Choart, curé de Saml-tircraiain-fe-Vieil à Paris, il s’en vengea par la fable dit Cwé et du Mort ( liv. j fable Il ). C’est-la plus mauvaise de toutes ces fabLes elle se ressent de l’humeur du potte le nom du curé yest défiguré ( voy. le Journal de Paris, n° La Fontaine avait toujours vécu dans une grande ittdolence sur la lleligion comme sur tout le reste. Une maladie qu’ii eut sur la fin de le fit rentrer en lni-même. Le P. Poujet de l’Oratoire alors vicaire de Saint-Roch, lui fit faire une confession générale. Prêt à recevoir le Viatique, il détesta ses Contes fit en demanda pardon à Dieu, en préseiice de quelques membres de l’acàdiéniie qu’il prit pour témoins de son repeh-, tir. Si ce repentir fut sincère il ùe fut pas constant. La Fontaine laissaéchapper après sa conversion encore qnelques contes. Celui de La Clochette en est un. C’est quoi fait allusion son Prologue, cité dawsMo-Teri O combien l’homme est inconstant dtrers, PaiMe légei- tenant mal sa parole ! De renoncer à tout conte frivole. Ta quand )’ai juré ? C’est ce,qui me confond, Uepuis deux jours j’ai fait cette promesse. D’tiaseiïJ moment. La F.oflfefeft ,jr.éprtBîa ces. sailb’es d’une. long-te^Bps fixée à ce genre d’écrire, qui n’est ni le plus noble.- pi le plus sage : Il entreprit ule traduire les lionnes de l’Eglise mais, sa. verve par l’âge, et peut-être sou^énie^ 4)quela nature n’avait pas fait pow le sérieux ne -lui pci’mireM* pas de fournir long itenips .cette caitière. Il mourut à .Paris’, eii i6g5 jà ^4a<w dans les flus vife seiitia»e«s>'de, religion. Lorsqu’on le déshabilla, ; on le trouva couvert d’un ciKce. Its-’était fait lui-même cette épitaphâvqui le peint parfaitèment Jean 5, enallacommeil étaitvenu Mangeantsoinfontïsaprèssonrevenu :, Croyantletien chosepeu nécessaire. Qnant son temps,bien le sut dispenser Deuxpartsen fit, dontil sotilaitpasser, L’une à dormir, et l’autre à ne rien faire. Parmi les ouvrages qui ]lotis de La Fontaine- .il faut placer .au premier rang ses Contes e/. bles. Les premiers sont im.jnpdèle parfait du style historique dws le genre fa milici :, mais en mêmetefljgs un recueil de tab^aujs. destructifs ,des mo^urs^, qu’ufte^euBesse vertueuse ne saurait,trop rajouter. fout sa ^yérilî&lej glaire- On,y fCconnakle po^to 4e ’a nal.«rfî j une molle négligence décèle Te. grand maître et recriv^in origii]» !. N On «dirait suivant {’.express-iou d’un fi critique judicieux qu’elles, sout Btombées^pe sa plume. 11 a surpassé »et son admirable copiste. Aussi élégant, aussi naturel, moins pur à la »vérité mais aussi moins froid et » moins nu que Phèdre, il a.attrapé »le point de perfection dans ce genre. » Si ceux qui sont venus après lui, comme La Moue, Richer, d’Ardemie, d’Aubert,DcsBillons, l’ont surpassé .quelquefois pour l’inyen-