Page:Feller - Dictionnaire historique - 1818 - T03-CHA-EZZ.djvu/645

Cette page n’a pas encore été corrigée

ËSG use tuitc il fut honoré comme le dieu de fart médical. Jupiter irrité conire lui de ce qu’il avait rendu la vie au malheureux Hippolyte par la tbrce de ses remèdes, te foudroya. Apollon pleura amèrement la perte de son fils ; Jupiter pour .consoler le père, plaça Esculape dans le ciel, où il. forme la constellation du Serpentaire. Les plus habiles médecins de l’antiquité ont passé pour les fils d’Esculape. Ce dieu fut principalement honore à Epidaure ville du Péloponèse où on lui éleva un temple magnifique. Il en avait aussi un fort célèbre à Rome. Il y était représenté sur un trône, un bâton d’une main, et t’autre appuyée sur la tête d’un serpent, avec nn chien à ses pieds. ESDRAS fils de Saraïas souverain pontife que Nabuchodono-’sor fit mourir, exerça la grandeprêtrise pendant la captivité d’eBabylone. Son crédit auprès d’Artaxertes Longue-main, fut utile à sa nation. Ce prince l’envoya à Jérusalem avec une colonie de Juifs. Il fut chargé de riches présens pour le Tempte qu’on avait commencé de rebâtir sous Zorobabel et qu’il se proposait d’achever. Arrivé à Jérusalem l’an ~.6y avant J.-C., ily réforma plusieurs abus. H proscrivit surtout les mariages des Israélites avec les femmes étrangères, et <e prépara à faire la dédicace de la ville. Cette cérémonie ayant attiré les plus considérables de la nation, Esdras leur lut la Loi de Moïse. Les Juifs l’appellent le Prince des Docteurs ~e la Loi. C’est lui qui, suivant les conjectures communes, recueillit tous les livres canoniques, les purgea des fautes qui s’y étaient ~tissées, et les distingua en 22 livres, selon le nombre des lettres hébraïquex. On croit que d~ns cette 63y révision il changea l’ancienne écriture hébraïque pour lui substituer le caractère hébreu moderne, qui est le même que le chaldéen. Les rabbins ajoutent qu’il institua une école à Jérusalem, et qu’il établit des interprètes des Ecritures, pour en expliquer les difficultés et pour empêcher qu’elles ne fussent altérées. Ceux qui ont prétendu qu’il était l’auteur duPentateuque, n’ont pas réfléchi sur ce qu’il y avait dans cette opinion d’absurde et d’impossible, de contraire aux notions chronologiques et historiques, et à tout le contenu des livres de Moïse. Nous avons quatre Livres sous le nom d’Esdras ; mais il n’y a que les deux premiers qui soient reconnus pour canoniques dans l’Eglise latine. Le premier est constamment d’Esdras, qui y parle souvent en première personne. Il contient l’his~ toire de la délivrance des Juifs, sor~ tis de la captivité de Babylone, depuis la i"’ année de la monarchie de Cyrus jusqu’à la 20° du règne d’Artaxercès Longue-main, durant l’espace de 82 ans. Le second, dont Néhëmie est l’auteur, en contient une suite, l’espace de 3t ans. Le 3*~et le sans être canoniques, ne laissent pas de jouir d’une grande considération plusieurs pères s’en sont servis pour prouver des vérités précieuses, par exemple, le péché originel, clairement exprimé, Liv. chap.3,~et 7. Sixte de Sienne, Driedo, Mariana, et plusieurs rabbins, attribuent à Esdras les deux livres des Paralipomènes. ESON, père de Jason, fils de Créthée, et frère de Pélias, roi d’Iolchos ou de Thessalie. Parvenu à une extrême vieillesse, il fut rajeuni par Médée à la prière de Jason son mari. ESOPE, le plus ancien auteur des