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EU ÊLÎ t $g, i~nes pontifes, l’attachement du peuapte au culte de ses pères rendent ,encore une portion florissante de evotre héritage. Augmentez dans » tous les fidèles l’amour de la Reliogion faites gémir l’impie sur ses t) excès,et que tous tes cœurs, réunis »par la foi dans le sein de votre «Egtise, aspirent aux récompenses e promises aux vrais adorateurs. o ELIZABETH (sainte), femme Je Zacharie, mère de saint Jean-’Baptiste, qu’e) !e eut daus sa vieillesee ~ reçut la visite de sa parente, la mère’ du Sauveur, dans le temps de leur grossesse. SaintPierred’Alexandr ! e dit que 2 ans après qu’elle eut mis au monde Jean-Baptiste, elle fut ’obligée de fuir la persécution d’Hérode. . EUe alla se cacher dans une caverne de la Judée, où elle mourut, laissant son fils dans le désert à la conduite de la Providence, jusqu’au temps qu’il devait paraître devant le peuple d’Israël. ELIZABETH ou tsABEi/LE d’Aragon, reine de France, femme du roi Philippe Ill, dit /e Ra/t et fille de Jacques t", roi d’Aragon, fut mariée en 1262. Elle suivit le prince son mari en Afrique, dans l’expédition que le roi saint Louis entreprit contre les barbares. Après la mort de ce prince, Philippe vint prendre possession de ses états. La reine, qui était grosse, se blessa en tombant de cheval, et mourut à Cosenza en Calabre, en 1271, à 2~ ans. Dans le même temps, Alphonse comte de Poitiers, frère de saint Louis fut emporté d’une fièvre pestUentieUe à Sienne, et sa femme Jeanne de Toulouse mourut 12 jours après lui. De sorte que le roi Phiiippe, essuyant douleur sur douleur, après tant de dépenses et de travaux, j’ ne remporta en France que des cof- 1 l~ fres vides et des ossemens.. Co ELIZABETH, reine de Hongrie. GARA. ELIZABETH ( sainte ) fille d’André H, roi de Hongrie, née en 1207, mariée à Louis, landgrave de Hesse, perdit son époux en i22y. Les seigneurs la privèrent de la régence que son rang et les dernières volontés du prince paraissaient tut avoir assurée. Elizabeth, mère desL pauvres, avait employé non-seutement sa dot, mais encore sa vaisselle et ses pierreries, à tes nourrir dans une famine. Elle se vitréduiteà mendier son pain de porte en porte. Tirée ensuite de ce misérabte’état,, elle fut rétablie dans son palais ; mais préférant l’état d’humiliation aux bon– fteur~, elle prit l’habit du Tiers-Ordre, et s’employa à servir les pauvres de l’hôpital de Marbourg ~u’ette avait fondé. Son palais avait été une espèce de couvent. Elle avait sur le trône toutes les vertus du

to !tre ; et ses vertus n’eurent que

plus de force, lorsqu’elle se fut coniaerée à Dieu. Elle mourut à Mar– bourg en i23i, à 2 ans ; et fut caionisée 4 ans après. On garde une jortion de ses reliques dans l’église les Carmelites à Bruxelles, et une tutre dans la belle chapelle de la E~oche-Guyon sur Seine. 1) y en t mssi une portion considérable dans me châsse précieuse qui fait partie du trésor électoral d’Hanovre. Théolore de Thuringe a écrit sa ~e. ELIZABETH ( sainte ), reine de Portugal, fille de Pierre II [, roi F Aragon, épousa en 1281 Denys, o ! de Portugal. Après la mort de .on mari, elle prit l’habit de Sainte. Htaire, fit bâtir .te monastère de ~o’i'mbre, et mourut saintement en [336, à 65 ans. Elle fut canonisée )ar tJrbain VU ! en 1625. ELIZABETH Ou ISABELLE de Portugal, impératrice et reine d’Es-