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EU EL ! 58~ fMK~’KMMe~imprimée à Cambridge de la Nouvelle- Angleterre )e ~VoM- .veau Testament en t66i,[’C !’ey ! en t663, in-4, et le tout en i685, aussi in-4. ELÎPAND, archevêque de Tolède, ami de Félix d’Urgel, soutenait avec lui que J.-C., en tant qu’homme, n’était que fils adoptif de Dieu. Il défendit ce sentiment de rive voix et par écrit. Cette erreur fut condamnée par plusieurs conciles, et leur jugement fut confirmé par le pape Adrien, qui fit rétracter Félix. Elipand, moins soumis que son maître, écrivit contre lui en T)q, et mourut peu après. ELISA, premier fils de Javan, petit-fils de Japhet, peupla l’Elide dans le Péioponèse, où, selon d’autres, cette partie de l’Espagne proche de Cadix, qui, à cause de ses agrémens, fut appelée les Champs Elyséens, ou Ilesfortunées. E.LISAPHAT, fils de Zechri, qui aida de ses conseils et de ses armes le souverain-pontife Joïada à déposer l’impie Athalie, et à mettre Joas sur le trône. H commandaitune compagnie de cent hommes. ELISÉE, disciple d’Elie et prophète comme lui était filsde Saphat. H conduisait la charrue, lorsqu E) !e te l’associa par ordre de Dieu. Son maître ayant été enlevé par un tourt ) !))onde feu, Etisée reçut son manteau et son double esprit prophétique. Les prodiges qu’il opéra, le firent reconnaitre pour l’héritier des vertus du saint prophète. H divisa les eaux du Jourdain, et le passaà pieds secs ; it corrigeales mauvaises qualités des eaux de la fontaine de Jéricho il fit dévorer par des ours, des enfans qui le tournaient en ridicule (c’étaient, observent les SS. Pères, des enfans formés par des parens impies, a la dérision des nun<str& :de Dieu) ; il soulagea l’armée de Josaphat et de Joram, qui manquait d’eau il leur prédit la victoire qu’ils remportèrent sur les Moabites ; il muttiptia l’huile d’une pauvre veuve il ressuscita le fils d’une Sunamite ; it guérit Naaman général syrien de la lèpre ; et Giézi son disciple en fut frappé, pour avoir reçu des présens contre son ordre il prédit les maux que Hazaël ferait aux Israélites il annonça à Joas, roi d’Israël, qu’il remporterait autant de victoires sur les Syriens, qu’il frapperait de fois la terre de son javelot. Elisée ne survécut pas beaucoupà cette prophétie. It mourut à Samarie, vers l’an 83o avant J.-C. Un homme assassiné par des voleurs ayant été jeté dans son tombeau, le cadavre n’eut pas plutôt touché les os de homme de Dieu, qu’il ressuscita. «C’était oun de ces hommes rares, dit un o historien théotogue, que la Providence suscite dans des temps de. )) corruptionet d’obscurité, pour ra-H nimerlafoi par des oeuvresextraoradinaires, et ramener à Dieu par l’é-’ ) étatdes prodiges, des peuples sé-Hduitsqui ne croient plus en sa puis-Msanee. )) ELISÉE (le P. ), fils de M. Copet, avocat au parlement de Besançon, naquit dans cette ville en 1728, y fil ses premières études au collége des Jésuites, et s’y distingua par les progrès les plus rapides. Ayant fait une retraite aux Carmes de Besancon, il entra dans cet ordre et se voua pour toujours à Dieu, le a5 mars n~5. Sa ferveur soutenue d’une piété sincère ne se démentit point. Il remplit pendant six ans, dans le couvent, les fonctions de professeur, employant les Intervattes de liberté qu’elles lui laissaient, à cultiver t’étude des belles-lettres, et à former son goût pour l’éloquence. Il com-