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DICTIONNAIRE


HISTORIQUE.


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CHABANES (Jacques de), seigneur de la Palice, maréchal de < France, gouverneur du Bourbonnais, de l’Auvergne, du Forez, du Beaujolais, du Lyonnais, se signala dans-toutes les guerres de son temps. H suivit le roi Charles VU ! à la conquête de Naples, et Louis XII au recouvrement du duché de Milan. tt contribua beaucoup au gain de la

!)ataHte de Ravenne, en t5i2. Pri- i 

sonnier l’année d’après à ta journée des Eperons, il échappa à ceux qui l’avaient arrêté. L’Italie fut encore témoin de plusieurs de ses exploits. Il se trouva à la prise de Villefranche, à la bataille de Marignan et au combat de la Bicoque en iSaa. De l’Italie il passa en Espagne secou- rut Fontarabie, puis fit lever le siège de Marseille, et alla mourir, tes armes à la main, à la bataille de PavieeniS~S. CHABOT (Pierre Gautier, dit), né en Poitou en i5i6, précepteur des petits-fils du fameux chancelier de l’Hôpital, s’appliqua principalement à leur expliquer Horace d’une manière particulière. Son Commentaire sur ce poëte est une analyse du texte, suivant les règles de la grammaire et celles de la rhétorique. Il fit imprimer un échantillon de cet ouvrage en i58z et le mit en entier au jour cinq ans après. It travaillait à une seconde édition lorsqu’il mourut en iSqy.à 80 ans. Jacques ~IL HISTORIQUE. CHA Grasser, héritier de ses remarques nouvelles, les inséra dans l’édition de t6i5, in-fol. CHABOT (Philippe), seigneur de Brion, amiral de France, chevalier des ordres de Saint-Miche) et de la Jarretière, gouverneur de Bourgogne et de Normandie, fut pris à la bataille de Pavie en i5a5,’avec le roi François F’, dout il était le, favori. On l’envoya en i535 en Pie mont., à la tête d’une armée. Les villes du Bngei, de la Bresse/de ta Savoie, lui ouvrirent leurs portes. Il aurait poussé plus loin ses conquêtes, si ses ennemis n’y eussent mis des bornes. Montmorenci et le cardinal de Lorraine t’accusèrent de malversation. Une commission, à la tête de laquelle était le chancelier Poyet, le condamna à perdre sa charge, et à payer une grosse amende. François I", aux reproches duquel il avait répondu insolemment, aurait voulu un arrêt de mort, pour le rendre plus respectueux, et pour avoir le plaisir-de lui donner sa grâce. Comme il ne put payer l’amende de ’ ;o,ooo écus à laquelle il avait été condamné, il demeura plus de deux ans en prison. Enfin il obtint d’être renvoyé devant le parlement de Paris, qui le déchargea de toute accusation. Chabot mourut en i5~.3, regardé comme un homme plus courtisan que grand politique. C H ÀBR~EUS( Dominique), t