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dc,.Mazel·, et autres gentilshommes, offres, èt resta fidèle à son ·souvequi . abjurèrent leurs erreurs entre raiu. (< Le pape, dit lIac :quer (Ahréses mains , il _a publié : Libri tres ,,gé chronologique de l’histoire controverûarum contra Calvinis-

, 1 d’Espagne ) , les Vénitiens , les

tas, Hugonottos et Anahaptistas, 11 Florentins, et même François Sfor-Lyon, 1 fo8 , 3 ml. in-= 4. Le titre ,>ce, duc de Milan , formèrent une montre assez qu’on mettait alors nconfédêration coütre l’empereur ; quelque différence entre les hugue- ,, ils offrirent au marquis de Pescaire nots et les cakinistes, mais il n’est "le royaume de Naples, s’il voulait pas facile de dire en quoi elle con- nse mettre à la tête .de la confédérasistait, parce. que la véritable ori- »tion ; mais-ce seigneur instruisit de girie du mot Huguenots n’est pas n tout l’empereur, et par se~ ordres bien connue, malgré tout ce que les »se mit en devoir de punir l’ingratiérudits

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ont disserté là-dessus.

ntude du duc de Milan. Il l’assiégea

, A VALOS ( Ferdinand-François "d :tns sa capitale, et se rendit maître d’) , ~ .arquis de Pescaire, d’une des »des autres places de son duché. Le maisons les plus distinguées du royau- nmarquis de Pescaire mourut sur la ~ c de ;Naples, originaire d’Espagne, nfin de l’année, non sans souîiçon se fit remarquer de bonne heure par ,i d’être la victime de ses ennemis , sou esprit et par sa valeur. Ayant été »quoique les fatigues considérables fait prisonnier en 1512, à la bataille nd’une campagne laborieuse, aient de Ravenne, il consacra le temps de »pu. avoir précipité la fin d’une vie sa prison à composer un Dialogue n·qu’il rendit célèbre par ses exploits del’ Amour, qu’il dédia à son épou- nmilitaires, et recommandable. par se Victoria Coionna, dame égale- nson inviolable attachement à -son ment illustre par sa beauté, sa vertu »souverain 11 ( voy. VrCTOIUA. Coet son esprit, dont les poésies paru- L0NNA. ). Il monrut sans postérité, rent en 1548, in-8. Dès qu’il eut sa à Milan, en 1525. C’était un des liberté, il s’en servit avantageuse- protecteurs des lettres, dans nu sièment pour l’empereur Charles-Quint. clc qui en eut heaucoup. Il était lui-Il eut beaucoup de part au· gain de la même très-instruit, ayant eu un ex-’ bataille de la Bicoque, au recouvre- cellcnt instituteur. Paul Jove a é~rit ment du Milanais, et à la victoire de sa vie.

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ravie, l’an 1525. Clément VII et les AVALOS (Alphonse), marquis princes d’Italie, alarmés des progrès de Guast, héritier des biens de sein. de l’empereur, proposèrent au mar- cousin, dont nous venons de parler, quis de Pescaire d’entrer dans la li- fut fait lieutenant-général des armées gne qu’ils voulaient oppos~r à ses de Charles-Quint en Italie. Il avait conquêtes. On dit.que d’ Avalos, a suivi, en 1535, cet empereur à l’exqui le pape promettait l’invèstiture péditioQ de Tunis. Il fut cbàrgé endu royaume de Naples , goûta ces suite"d’une ambassade à Venise, et, proposi~ions ; mais que l’empereur quelque temps après, il fit lever le l’ayant su, il se défendit , - en disant siége de· la citadelle de Nice, formé que c’était une feinte de sa part pour par Barberousse li, et par le duc avoir le secret des ennemis. Cepen- d’Engnien en 1543. Cc dernier gédant les historiens les mieux instruits néral le battit l’année suivante, dan :. assurent qu’à l’i_nsiance de sa sage la journée de Cérisoles, où il prit des ~ t vertueuse ~pouse, il rejeta ces, premiers la fuite. La mort de l !’régose.