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les plats ; les cuisi11ièrs prenaient ses pas de· l .égumes. Cori1me on lui de- , ordres pou.r la préparation e.t la dé- mandait·,c~ 1ue· la philosophie lui . licatcsse des mets. Sa conversation· àvait, appris i’ 4. · bien vivre a’1ec : était piquante par une infinité de tout le monde, et èt tie rien craù1bons mots. Deny_s-le-tyran lui ayant dre.

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En. quoi. les philosophes ..

demandé pourquoi les philosophes sont-ils au-dessus des a~tlres /iomassiégeai 1 :nt les portes d !!s grands ; mes7..... : . . C’est, disait- :il, que quand · tandis que ceux-ci n’allaienf"jamais il n’y aurait po_ùzt de lois ; ils vi- .

chez les philosophes ? C’est, répon- vraient comme ilsfo.nt ; ro<lomon- . dit Aristippe, que les plâlqsophef tacles, dont personne n’est la dupe.· connaissent leurs besoins, et que JI avait coutume de· <lire : « Qu’il l~s grands nt ; connaissent pas les _»valait mieux être pauvri : qu’igno- · leurs. D’autres disent qu’il, hti .ré- »rant, parce que le pauvre nla bepondit plus simplement : C’est que nsoin que d’être aidé d’un peu d’arl _es médecins vont ordinairement »gent, au lieu qμ’qn ignorant a heclzez les. malades. On voit pàr ces »s9in d’être lmmanisé. l)_ Il ne.son- . réponses que de tout ~emps les phi- geait pas que l’humanité est hii :n , losophcs , même les épicuriens, ont plus la qualité des idiots que des saeu une très-forte dose de suffisance vans de parilde. On dit qu’il fut leet d’orgueil ; ils ont toujours afliché premier ,qui ~xigca des récompenses : la qualité de Précepteur dtt genre de .ses disciples. Ayant demandé, So lu !main. I :a. luxu~e d’. Aristippe ~ga-- : drachm~s à un père ponr instruire. lait sa vamte, mais e !le était suiette son fils : Comment, 5o dr_acl1mes_, . àdesingulièresinconstanccs.Un jom ; s’.écria cet homme ! il n’enfaudrqi( :... le’ même prince lui donna· le choix p.as davantage pour a’1oir un, esde trois courtisanes. Le philosophe .clave.. -Hé bien, i :cpar~it le ,phi~.

les prit tout~s trois, <lisa1)t :: Qw ? losophe,. plein de. l’importance de· . Pâris ne s’en était pas mieux _trou~ ses h ;çons, achète-le, et tu qn.auras, vépoura’1oirjugé,enfayeurd’um : deux. Hvivait V !!rsJ’an,4oo avant, déesse _contre .deux autres. df !es-- J .-Ç . Il avait composé des livi :es ses. li les iμena ensui !e _jusqu’à·sa dj1istoire : et de morale, .que nous porte, et les congédia. Qnelqu’_un le n’avons plus, et il est à croirc,que, plaisantant sur son cornm,erçe ayec la perte 11 ’est pa~ grande. .

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la courtisane -La !’s. : I ! .est vrai, AJUST lPP.E, d.it le /e1fne, pctitdit-il, quej’ ! la possède ;; mais elle fils du précédent, devint niî d,es plus ne me possède pas. Havait rais9n, zélés défenseurs de la secte ~e son car sa passion çhangeait continuelle- grand-père, vers l’an 364avantJ.- C. ment.d’objet, et ~aïs était moins vo- Elle admettait pour principe de ton- . lage· que lui. Les philosophe~ de ce tes les açtions, deux mouvemens de temps-là, comme cenx-dq nôtre, se l’âm~, la douleur et le plaisir, plaisaient à s’injurierréciproquement. · ; .,ARISTIPPE, tyran.cl’ Argos, vi-Si Aristipp< ; pouvait se co11t~11ter vait qans :les’frayeurs, ~uite de la ty-’ de ,légumes , disait Diogè~e_ le . :;yni :- rannie. ~.. e soir, après so1.1 souper- 1 que , il ne s’abaisserait pas. afaire il ,fermait tout/ !S ’les poi :tes de, son · [4cherrzent _la_ cour a~x.p, :i.r ;i,ces. ~ appa, rt~merit , .quoiqu’elles, fussent

Si celui qui me COl !dfzm~ç ,_ ,ré_pli :- gardé~~ par~m1- ·gr ;md,_ !~PII,1~re d~ quait Aristippr ,sav~ilf~i[Ç :{qiggur soldats ; ,il mp,ntfit" ~n ~u .ite, par une ,w~ princes ,Jl ~~-~e, p_0 !71.t(}.nterait échçk, !la,n~ .. un ~ chaml ;ire écarté~ ~I•..~,·

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