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ARI

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d’équité" ni de vertu, lorsque la po- de J.-C ., prit le s~1rnom de Tltéolitique l’exigeait ; qu’il déliait les dore, qui veut dire grâce ou don Athéniens du serment de fidélité, el ·de Dieu, en mémoi1 :e d’une guéri.’.. . se chargeait seul ilu parjure clu peu- son qu’il avait reçue , et qu’il crut pie entier. Il se faisait un devoir et surnaturelle. Les plus grands maîtres un système de s’opposer aux conseils lui donnèrent iles leçons d’éloquence. de Thémistocle, lors même qu’ils Il passa sa vie à l1arang11er et à voyaélaieut d’une utilité sensible ; et le ger. Lorsque Smyrne fut.ruinée par haïssait au point de dire que_ la ré- un tremblement de terre, il écrivit . publique était détniite, s’il n’était une lettre si touchante à Marc-Au- · jeté dans un précipice. Cette haine rèle, que ce prince--ordo~ma sur-lefatale au repos des Athéniens, pre- champ de la rétablir. Les. habitans nait sa source, selon quelqües-uns, érigèrelit,en reconnaissance, une stadans une rivalité d’amonr,.et non tue it Aristide. Il mournt, dans sa dans un zèle patriotique.V : Cou.ms, patrie, à l’~ge de 60 ans. On a de lui. LUCIEN, JYlARc-AunÈLE, Sfa,È- des hymües en prose à l’honneur des QUE , SOLON, -SOCRATE, TRAJAN ; dieux et héros ; ·des panégyriques ; . ZÉNON, etc.

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dés oraisons funèbres, des apologies,

ARISTIDE de lilet, historio- des harangues ,_où il soutient.le.pour graphe, se rendit célèbre par ses et le contre. Samuel Jehb, ,savant, Milésiaques, contes roma1 !esqnes et médecin anglais, nous en a donné souvent· licencieux. Apulée, auteur une excellente édition, ·en 2 vol ; de l’ Ane d’or, avertit’, dans sa pré- in-4, grecque, èt.l .atine, à Oxford-, face, qu’il va écrire des .contes à la en 1722 et 1730, avec des notes.. llfilésiaque : ce qui prouve que ces pleines d’érudition. ouvrages devaient avoir du succès,

AlUSTI.DE, p~intre de Thèbes,

Plutarque le .cite souvent dans ses fut le premier, dit-on, qui mit-s~1r petits Parallèles. .

la toile les mouvemens ,de l’lul)c, et .

ARISTIDE (saint), d’Athènes, les passions qui l’agitent. Pline le pliilosophe, vivait dans le 2• siècle : naturaliste dit qu’ Attale_ rffrit jus-S’étant fait chrétien, il ne changea qu’à 6000 ~est.erces d_’unJde ses ta-. point de profession, et soutint par sa hleaux. Il vivait du temps d’ A pelles, philosophie l’évangile éle J. ~ C. Car l’an 300 avant J. -C . il composa, pour les chrétiens, une

ARISTIPPE, de Cyrène, disci-

excellente Apologie, qu’il présen.ta pie de Socrate, fondateur de la secte_• à l’empereur Adrien, lorsqu’il était cyr~naïque , quitta la Lybie, dont ’à Athènes, vers l’an 125. Saint Jé- il était origina~re , pour aller. enten-. rô.me dit que l’on voyait encore de dre Socrate à Athènes. Le fond de , son temps· cet ouvrage, dont Eu- sa doctrine était que la volùpté est sèhe fait mention dans son Histoire, le souverain bien de l’homme pendant. liv. 4/chap.’3 et ·s .. Le :s anciens mar- cette triste vie. Une .philosophie si tyrologes, de même que les moder- commode eut beaucoup de partisans ... nes, font·mémoire de ce saint au Ji Les grands seigneurs ~’aimèrent, ; ’<l’aoô.t . Voyez D. Ceillier, Histoire Denys-le-tyran· le rechercha. Il co~ -. -, des a11t. sac .. et ecclés., tom. 1.

vrit, à la cour de ce prince·, le man-

ARISTIDE ·( AElius), orateur tean de philosophe , de celui de grec, prêtre de Jupiter, né à Ha.. : . courtisan. Il dansait,.il s’enivrait avec driani dans la lysie, vers l’a~, 129 lui, ll donnait sa déci~ion sur tous.