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{.R G vol. in-fol., publié à Paris en ·1728, sous cc titre : Collectio jztdiciorwn de no vis erroribus, qui ab initio seculi 12, ad annum 1725, in Ec- ·clesid proscripti sunt ·et nolatï ; compilation pleine de recherches savantes. On a encore de lui des Elémens de Théologie, en latin , Paris, 1702, in-4, et u11e Explication des Sacremens, 3 vol. in-12 . Ce prélat.mourut en 1740, regretté des pauvres , dont il était le père , et des gens de bien, dont il était la lumière et l’exemple._ AHGENVILLE. V. DEZAILIER. AB :GIE’, fille d’Adraste, roi des ·Argiens ,.se fit un 119m célèbre dans l’antiquité, par sa tendresse pour son mari Polynice~ tué ausiége dr, Thè- . hes. Elle rechercha son cadavre parmi les morts, malgré l’édit de Créon, qui le défendait sous peine de la vie, et lui rendit les derniers devoirs. .Créon, irrité qu’elle eût transgressé ·se s ordres, et insensible au cri dè la nature, la rejoignit à son ·époux. Ces événcmcns furent antérieurs à la guerre de Troie. . AH.G-IS ( Boucher d’ ). royez BOUCHER. AH.GOLI ( André), mathématicien , né à Tagliacozzo, dans le royaume de Naples, essuya dans sa patrie des désagrémens q1ù l’ obligè :" Tent de se retirer à Venise. Le sénat, connais~ant toùt son mérite , le nomma professeur de mathématiques dans l’université de Padoue, et lui donna le titre de Chevalier, en i636. Il mournf en _165,7- .. On a de lui : 1° De diebus criticis, 1652 ; 2° bphemerides, ab anno 1620 ad 1700 ; 3° Astronomicorum Libri 3 ; 4° Problemata astronomica ; ·ouvrages exacts pour cc temps-là,· cl .dont les àstronomes postérieurs ont . beaucoup profité. AHGOLI (Jean), fils du précé-ARG 277 dent , naquit avec une inclination décidée pour la poésie. Dès l’âge de 15 ans,il fit imprimer une Idylle sur le Ver-à -soie. Peu de temps après , enflammé d’çmulatiou par les applaudisscmens prodigués à l’auteur du licencieux puëmc d’Adonis, il entreprit d’en composer un du même genre. S’étant enfermé dans uue chambre où l’on n’entrait que pour lui porter à manger, il acheva en 7 mois, à l’âge de 17 ans, ui1 poëme en 12 chants, intitulé Endymion. C r : ’t'd)’ et ouvrage 111t gou c es mcmes lecteurs qui avaient approuvé le niodèle. ( Vvy. MARlNI.) Jl est autém ; de plusieurs antres poésies, tant italiennes que latines, dont la plupârt sont restées manuscrites. Sou goût pour les belles-lettres ne l’avait pas empêché de se livrer à l’étude de la jurisprudence, qu’il professa pcndaùt quelques années à Bologne. li mou• rut·vers 1660. . ARGONNE ( dom Ilonaventure d’), né à Paris en 1640, mourut chartreux à Gaillon en 1 704, âgé de 64 ans. Son esprit cr son savoir

!ni avaient procuré des amis illns--, 

tres, avec lesquels il entretenait un conimerce réglé de littérature·, qui charmait sa retraite et remplissait les momens que la tJiété et les devoirs de la règle lui laissaient· libres. On a de lui : 1° un Traité de la lecture des .Pùres de l’Eglise, écrit avec discernement et avec goitt. La meilleure édition est de 16 !)7, i11-12, donnée par li. Pellcslre , qui l’a beaucoup augmentée. On en a fait une traductiouhtine, Turin, 1742. 2° Des lliélangcs d’histoire et de lilléralltre, publiés sous le nom de _rigne1tl de ·ll’larv.illc J réimprimés en1725., en3 vol.in- 12,·dont l’abhé Banicr a fait presque tout le dernier : celle édition est préférable aux auttes. C’est un 1·ccueil eu-